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Actualités

Justice Mandats d’arrêt contre un Yéménite et un Palestinien

Le premier juge d’instruction militaire, Riad Talih, a décerné deux mandats d’arrêt contre le Yéménite Moammar Abdallah al-Aouama, alias Ibn al-Chahid, et contre le Palestinien Ali Moussa Masri, alias Abou Mouawia. Les deux hommes sont accusés d’appartenir à une organisation terroriste et d’avoir plastiqué des branches de chaînes de restauration rapide américaines. L’agence de presse Reuters, qui cite des « sources judiciaires libanaises », précise qu’une vingtaine de Libanais et de Palestiniens sont également inculpés pour leur implication présumée dans les attentats qui ont visé des chaînes de restauration rapide comme McDonald’s ou Pizza Hut. Certains d’entre eux, ajoute l’agence, sont aussi accusés d’avoir voulu assassiner l’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, Vincent Battle.
Aouama, soupçonné d’être lié au réseau islamiste el-Qaëda, avait été arrêté en octobre dernier par des miliciens du Fateh, faction du chef de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, dans le camp de réfugiés palestiniens d’Aïn el-Héloué, et livré aux autorités libanaises. Lundi prochain, M. Talih reprendra l’étude du cas de quatre autres accusés dans cette affaire, réfugiés au camp palestinien de Aïn el-Héloué.
Haro sur les adorateurs du diable
Il suffit que la maréchaussée interpelle un jeune et le trouve en possession d’un hochet ou d’une drogue quelconque pour que le ministère de l’Intérieur enfourche son dada : la fameuse chasse aux sorcières contre ceux qu’il est devenu courant d’appeler « les adorateurs du diable ».
Et tant pis si l’avenir d’un jeune homme, ou pire, celui d’une jeune fille se trouve compromis, car le rapport de police et les comptes-rendus des audiences judiciaires se font un point d’honneur d’informer l’opinion publique des noms complets des personnes traduites en justice, au lieu de se contenter de leurs initiales. Soupçonnés de se droguer et d’appartenir à la secte des adorateurs du diable, une jeune fille et son compagnon ont été interpellés par une patrouille de la brigade judiciaire de Jdeidé. Une perquisition opérée au domicile de la jeune fille a permis la découverte d’un crâne en matière plastique, ainsi que de sept disques compacts « relatifs au diable » et d’une feuille de papier portant des dessins « sataniques ». Plus prosaïquement, le jeune homme a été trouvé en possession d’une bouteille de solvant.
Interrogée, la jeune fille a nié toutes les accusations, affirmant que l’objet du délit, le crâne en plastique, lui avait été offert par son père pour servir de réceptacle à son téléphone portable.
Le jeune homme a, pour sa part, reconnu s’être drogué à plusieurs reprises au solvant et au haschich, révélant à la police les noms de ses fournisseurs. Les deux jeunes gens ont été inculpés d’usage de drogue.
Le premier juge d’instruction militaire, Riad Talih, a décerné deux mandats d’arrêt contre le Yéménite Moammar Abdallah al-Aouama, alias Ibn al-Chahid, et contre le Palestinien Ali Moussa Masri, alias Abou Mouawia. Les deux hommes sont accusés d’appartenir à une organisation terroriste et d’avoir plastiqué des branches de chaînes de restauration rapide américaines....