Aridi : La mondialisation promise par les Américains a échoué

Le ministre de la Culture, Ghazi Aridi, a parrainé hier à l’hôtel Commodore, la cinquième conférence conjointe du réseau de centres de recherche Asie-Pacifique et du réseau des ONG arabes consacrée au développement. Une conférence dont le thème est « Guerre contre le terrorisme – militarisation de la mondialisation et droit des peuples ».
Pour Ghazi Aridi, la mondialisation dans son appréhension humaniste, « sur laquelle beaucoup ont parié après avoir cru les promesses américaines, pensant qu’un monde nouveau allait voir le jour, basé sur les droits de l’homme, la liberté et la démocratie », a aujourd’hui échoué. Parce que, a-t-il expliqué dans une critique on ne peut plus claire de la politique des États-Unis, la traduction sur le terrain de cette mondialisation a consisté « et continue de le faire » en des tentatives d’imposer d’une façon hégémonique des concepts et des valeurs que sous-tendent la paupérisation, l’ignorance, le désordre, l’oppression, l’unilatéralisme et l’individualisme ; des tentatives également de dynamiter ce que le monde a connu au cours du siècle dernier – l’Onu et le Conseil de sécurité, par exemple.
Reconnaissant ensuite qu’il existe des côtés positifs à la mondialisation, « dont on peut profiter et sur lesquels on peut construire », et rappelant que les États-Unis ont toujours refusé le principe de la diversité culturelle, Ghazi Aridi a évoqué l’occupation américaine en Irak, affirmant que pendant que les soldats US « se suicidaient », leurs dirigeants se querellaient.