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Farès : La faute est au système politique

Le vice-Premier ministre Issam Farès a affirmé hier que le premier responsable de la non-application du discours d’investiture est « le système politique » libanais. Dans une interview au quotidien koweïtien al-Siyassa, M. Farès a déclaré à ce sujet : « Le système au Liban n’est pas un système présidentiel, et le pouvoir n’est donc pas entre les mains du seul chef de l’État ou entre celles du Premier ministre. C’est le Conseil des ministres qui détient effectivement le pouvoir. Le président de la République est la boussole qui veille sur la bonne direction que le pays doit emprunter pour arriver à bon port. Il attire l’attention sur les fautes, les négligences ou sur les violations de la Constitution qui menacent l’intérêt supérieur de la nation », a-t-il précisé avant de d’ajouter : « Il convient de montrer du doigt à présent la personne ou la partie qui fait obstacle à la consolidation de l’État de droit et des institutions. » Selon le vice-Premier ministre, la bataille pour la présidence de la République a commencé prématurément, « ce qui n’est pas du tout dans l’intérêt du pays », a-t-il dit.
Avouant enfin qu’il avait déjà songé à démissionner à plusieurs reprises, M. Farès a toutefois indiqué que « les circonstances que traverse le pays m’incitent à penser à deux fois avant de prendre une telle décision ».
Le vice-Premier ministre Issam Farès a affirmé hier que le premier responsable de la non-application du discours d’investiture est « le système politique » libanais. Dans une interview au quotidien koweïtien al-Siyassa, M. Farès a déclaré à ce sujet : « Le système au Liban n’est pas un système présidentiel, et le pouvoir n’est donc pas entre les mains du seul chef...