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One Good Turn *

Oui, un bon tour. À jouer. Déclarer la guerre à l’Amérique ! Pour le pactole qui suivrait la défaite. Une idée de comédie qui a inspiré au moins deux films, dans les années cinquante-soixante. Dont l’un avec un comique anglais un peu oublié, Norman Wisdom.
On sait en effet qu’après avoir battu l’Allemagne et le Japon, les Américains les ont renfloués économiquement assez vite. Dernièrement, ils ont amorcé la remontée de l’Afghanistan. Et tout récemment, ils ont réuni 33 milliards de dollars pour l’Irak, dont 20 de leur poche.
Mais pour le Liban, le tableau serait différent. Tout d’abord, il n’irait pas en guerre sans la Syrie. Ce qui signifie qu’il tirerait les marrons du feu pour la grande sœur et n’aurait que des clopinettes. Ensuite, il n’est pas certain, la Résistance aidant (comme en 83), qu’il ne gagnerait pas. Auquel cas, il lui faudrait se fendre lui-même d’un plan Marshall pour sauver les States de la faillite.
Enfin, tout secours extérieur ne peut apporter qu’un répit temporaire, tant que le système (de lucre) tourne à vide. Et que la caste politicienne-affairiste, tonneau percé des Danaïdes, reste aussi avide.

J.I.
* De John Paddy Carstairs, 1954.
Oui, un bon tour. À jouer. Déclarer la guerre à l’Amérique ! Pour le pactole qui suivrait la défaite. Une idée de comédie qui a inspiré au moins deux films, dans les années cinquante-soixante. Dont l’un avec un comique anglais un peu oublié, Norman Wisdom.On sait en effet qu’après avoir battu l’Allemagne et le Japon, les Américains les ont renfloués économiquement...