Cinq attaques-suicide quasi simultanées font 43 morts et plus de 200 blessés Les kamikazes mettent Bagdad à feu et à sang (photo)

Dimanche, l’Administration américaine avouait sa « surprise » devant l’intensité de la résistance irakienne après une attaque à la roquette contre l’hôtel où résidait Paul Wolfowitz, le numéro 2 du Pentagone, en visite à Bagdad. L’Administration américaine a découvert hier qu’elle n’était pas au bout de ses « surprises », la capitale irakienne devenant le théâtre sanglant de cinq attentats-suicide quasi simultanées. Les cibles des kamikazes: quatre commissariats de police et le siège du Comité international de la Croix-Rouge. Bilan d’une des journées les plus meurtrières de ce que Washington pensait être l’après-guerre : 43 morts et plus de 200 blessés. Pas de quoi toutefois faire perdre au président Bush son assurance puisqu’il a analysé l’événement en ces termes : « Plus nous enregistrons de succès sur le terrain, plus les terroristes réagiront. »
En soirée, une controverse prenait forme sur les auteurs des attaques, un général US y voyant la signature des combattants étrangers, et ce notamment après l’arrestation d’un Syrien, tandis qu’un autre général les attribuait aux loyalistes de Saddam Hussein.