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Le pouvoir a abandonné le Liban-Sud au Hezbollah, selon le BCCN

Le Bureau central de coordination nationale (BCCN) a stigmatisé hier l’interception par le Hezbollah, la semaine dernière au Liban-Sud, du convoi de diplomates américains.
« Il revient aux Forces de sécurité intérieure seules le droit d’apprécier l’existence d’une violation et à traiter de la situation. L’incident prouve qu’une partie du Liban-Sud constitue toujours un îlot sécuritaire où le Hezbollah fait la loi. Le pouvoir a renoncé à cette région et s’est gardé, malgré les nombreuses revendications libanaises et internationales, d’y déployer l’armée libanaise, pour permettre au Hezbollah d’y établir sa domination. L’expérience a prouvé que le Hezbollah n’était pas en mesure de gérer la situation, notamment après l’incident récent du tir de roquette en direction d’Israël, et qui a dévié de sa cible originelle, tuant et blessant des citoyens libanais », a affirmé le BCCN dans un communiqué.
« Ce chaos effrayant et ce vide sécuritaire risquent d’ouvrir la voie à des opérations suspectes et à octroyer une marge de manœuvre à des individus infiltrés, qui lanceraient des roquettes contre Israël afin de faciliter l’éclatement d’une guerre contre le Liban qui détruirait toute son infrastructure », a poursuivi le BCCN, soulignant à quel point l’étape actuelle est délicate. « La région se trouve dans une phase extrêmement dangereuse et risque d’exploser à tout moment. Le pouvoir sharonien a opté pour la fuite en avant, et tente par tous les moyens d’exporter le conflit israélo-palestinien hors de Palestine. Quant au pouvoir libanais, il s’est inscrit aux abonnés absents, comme si la sécurité des Libanais et du Liban ne le concernait pas. Ainsi se contente-t-il de coordonner avec le Hezbollah, comme nous l’a si bien dit le ministre des Affaires étrangères par intérim », le ministre de l’Information Michel Samaha.
Le BCCN a enfin appelé toutes les forces politiques à n’épargner aucun effort pour inciter le pouvoir à déployer l’armée à la frontière, rejetant l’idée que la décision de faire la guerre et la paix soit détenue par un parti ou une fraction. « Ce droit n’appartient qu’à un pouvoir souverain au sein d’un Liban libre et indépendant », a-t-il conclu.
Le Bureau central de coordination nationale (BCCN) a stigmatisé hier l’interception par le Hezbollah, la semaine dernière au Liban-Sud, du convoi de diplomates américains. « Il revient aux Forces de sécurité intérieure seules le droit d’apprécier l’existence d’une violation et à traiter de la situation. L’incident prouve qu’une partie du Liban-Sud constitue...