Agriculture Après la pomme, le lait

Tout comme la pomme, le lait libanais souffre d’une crise de débouchés, à la différence toutefois qu’il ne représente que 35 % de la consommation locale.
Réuni hier à Baalbeck à l’invitation des syndicats et des coopératives agricoles de la région, le Rassemblement national des organisations agricoles s’est penché sur la crise à laquelle se trouvent confrontés les producteurs de lait, notamment au niveau de l’écoulement de leur production et des difficultés que rencontre la mise en fonctionnement des centres régionaux de collection.
Dans un communiqué publié à l’issue de la rencontre, le rassemblement a réclamé une « solution urgente et sérieuse » à ce problème, recommandant la mise au point de normes « très strictes » applicables au lait et aux produits laitiers, et l’imposition d’un label de couleur aux produits laitiers fabriqués à partir de lait en poudre. Cette dernière mesure pourrait être remplacée par une interdiction de la mention « Fabriqué à partir de lait frais » sur les emballages.
Par ailleurs, la communiqué a exigé le paiement des indemnités promises aux agriculteurs victimes des intempéries de février dernier, et insisté sur la création de Chambres d’agriculture indépendantes des Chambres de commerce et d’industrie.
Le tout, bien sûr, assorti de mesures d’escalade.