Élias Murr a raison. Il est d’ailleurs coutumier du fait. N’a-t-il pas eu raison, naguère, de tonton Gabriel, de la MTV. Et, puisqu’on est en famille, des 400 familles jetées à la rue ? Cette fois, toutefois, non seulement il a raison, mais il n’a pas tort. Car le tort tue, comme s’esclaffait l’inénarrable Rastapopoulos, dans Tintin.
Et ce tort qui nous tue à petit feu, c’est l’équivoque empoisonnée qui saupoudre la présidentielle. Lahoudistes et haririens s’empoignent à cause, et presque rien qu’à cause, de cette échéance. Ils se gardent tous de l’avouer, parce que Damas l’interdit. On en reste tout interdit et tout coi, quoi : le pays se meurt et les rois s’amusent ! Seul responsable, parmi les irresponsables, Élias Murr relève qu’il faut lever le voile, que cela sent trop le moisi. Et s’il était maronite, c’est lui, ce clairvoyant défenseur de l’intimité de Bteghrine, barricadée contre les intrusions anti-papa, que le peuple aurait choisi.
J.I.
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