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Social - Amal, le PSP et d’autres partis proclament leur soutien au mouvement de la CGTL L’AIB en grève jeudi prochain de 8h à 15h

Les différents mouvements syndicaux du pays se préparent à observer jeudi prochain une grève générale et prévoient une manifestation dont le point de départ sera Barbir et le point d’arrivée le siège du Conseil des ministres, dans le quartier du Musée.

Hier, les employés du transport aérien ont décidé à leur tour de se joindre au mouvement de protestation qui inclut aussi nombre d’organismes publics, les offices autonomes, plus précisément les employés du port, de la Régie des tabacs, de la CNSS, de l’EDL, d’Ogero, de l’eau et de l’AIB. Le syndicat des typographes à Beyrouth et au Mont-Liban a lancé aussi un appel à la grève.
Pour en revenir au secteur du transport aérien, les vols vers et de l’aéroport de Beyrouth devraient être suspendus ce jour-là entre 8h et 15h. C’est ce qu’a confirmé le ministre des Transports, Négib Mikati, dans une interview à la Voix du Liban. Mais il a ajouté que la MEA a déjà pris toutes les mesures nécessaires en vue d’assurer les vols avant et après la grève.
De son côté, le PDG de la compagnie nationale, Mohammed Hout, a précisé que l’administration publiera prochainement l’horaire détaillé des vols pour la journée de jeudi. Mais il était déjà en mesure d’affirmer hier que les vols en partance de l’AIB seraient programmés avant 8h, alors que les atterrissages sont prévus après 15h, c’est-à-dire à l’issue de la grève.
Des voix politiques ont commencé aussi à se faire entendre hier pour apporter leur soutien au mouvement de protestation. En effet, au terme d’une réunion organisée au siège du mouvement Amal, plusieurs partis ont publié un communiqué dans lequel ils ont critiqué avec virulence la politique économique et sociale du pouvoir, appelant la population à participer en masse à la grève et à la manifestation de jeudi.
Étaient présents à cette réunion des représentants des organisations suivantes : le parti Baas, le Hezbollah, le Parti syrien national social, le Parti socialiste progressiste, les Kataëb, le Bloc national, Amal et le Parti communiste.
Le communiqué s’en est pris surtout au ministre des Finances Fouad Siniora, « qui nous présente un nouveau projet de budget dont le but est d’abroger des lois qui ont quarante ans d’âge ». Et de préciser que les articles 12 et 37 du projet visent effectivement à « liquider la Caisse nationale de Sécurité sociale ».
D’une manière plus générale, les partis réunis ont accusé le gouvernement d’être à l’origine de l’augmentation constante de la dette publique et des déficits budgétaires incessants. Résultat : pauvreté et chômage gagnent du terrain en permanence, alors que la majoration des charges fiscales a pris essentiellement pour cible les catégories les plus démunies de la population.
Les différents mouvements syndicaux du pays se préparent à observer jeudi prochain une grève générale et prévoient une manifestation dont le point de départ sera Barbir et le point d’arrivée le siège du Conseil des ministres, dans le quartier du Musée. Hier, les employés du transport aérien ont décidé à leur tour de se joindre au mouvement de protestation qui inclut...