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Dossier régional Les anciens de l’ALS veulent bénéficier de l’accord sur les prisonniers

D’anciens membres de l’Armée du Liban-Sud (ALS), qui avaient fui en Israël lors du retrait des forces de l’État hébreu en mai 2000, ont demandé mardi à être inclus dans l’échange de prisonniers que négocient Israël et le Hezbollah.
Sleimane Nahli, un ex-membre de l’ALS, cité par l’AFP, a exprimé ce souhait lors d’une réunion, hier, de membres du Likoud, le parti du Premier ministre israélien Ariel Sharon, près de Tel-Aviv. Selon lui, près de 2 500 membres de l’ALS se trouvent actuellement en Israël et souhaitent rentrer chez eux. « J’ai demandé à ce que nous puissions rentrer vivre en paix chez nous au Liban dans le cadre de l’accord sur un échange de prisonniers. Nous voulons ardemment rentrer », a-t-il dit lors de la réunion.
Le Hezbollah et Israël négocient depuis plusieurs mois par l’intermédiaire de l’Allemagne un accord pour l’échange de prisonniers.
Survol nocturne à basse altitude
de Baalbeck
Des chasseurs-bombardiers israéliens ont survolé à basse altitude hier, à 21h 30, la région et la ville de Baalbeck sans s’attirer une riposte du Hezbollah.
Il s’agit de la troisième violation de l’espace aérien libanais depuis lundi par l’aviation israélienne.
Lundi et mardi, des avions israéliens avaient survolé le Liban-Sud sans que la DCA du Hezbollah n’entre en action.
Selon l’Institut international d’études stratégiques (IISS), basé à Londres, qui vient de publier son rapport pour 2003/2004, le Hezbollah a renforcé ses capacités militaires avant et après la guerre en Irak. Pendant l’hiver, « le Hezbollah a déployé environ 10 000 roquettes et missiles de différents types dans le Liban-Sud, y compris des roquettes Katioucha », selon le rapport.
« En mai, le Hezbollah a renforcé ses capacités sur la frontière sud en déployant plus de Katioucha, de mortiers, des canons antiaériens et des missiles antichars Sagger et TOW », ajoute l’IISS, qui fait état aussi de « fortes pressions sur la Syrie en raison de son soutien aux groupes militants, de la présence de ses forces au Liban, de l’éventuel accueil de dirigeants irakiens et de doutes sur des programmes de production d’armes biologiques et chimiques », souligne le rapport.
Kaloguine s’inquiète de la tension croissante dans la région
Le nouvel émissaire russe pour le processus de paix au Proche-Orient, Alexandre Kaloguine, a exprimé hier sa « crainte » et sa « profonde inquiétude » devant « l’exacerbation de la tension dans la région », mettant en garde contre « une augmentation de la violence qui menace la stabilité au Moyen-Orient ». Il a par ailleurs appelé toutes les parties concernées à la retenue.
M. Kaloguine s’exprimait au cours d’un déjeuner en son honneur et en l’honneur de son prédécesseur, Andreï Vdovine, donné par le consul honoraire de Russie au Liban, Jacques Sarraf, en présence notamment du ministre des Affaires étrangères par intérim, Michel Samaha.
Le diplomate russe a entamé lundi une tournée régionale qui inclut la Jordanie, la Cisjordanie et la Syrie. Il doit s’envoler aujourd’hui pour Amman.
D’anciens membres de l’Armée du Liban-Sud (ALS), qui avaient fui en Israël lors du retrait des forces de l’État hébreu en mai 2000, ont demandé mardi à être inclus dans l’échange de prisonniers que négocient Israël et le Hezbollah.Sleimane Nahli, un ex-membre de l’ALS, cité par l’AFP, a exprimé ce souhait lors d’une réunion, hier, de membres du Likoud, le...