Exécutif - La conférence doit élaborer des communiqués séparés sur la Syrie et la Palestine Hariri à Putrajaya pour l’ouverture, aujourd’hui, du sommet de l’OCI (photos)

KUALA LUMPUR, de notre envoyé spécial Khalil FLEYHANE
Le Premier ministre Rafic Hariri est arrivé hier à Putrajaya, capitale administrative de la Malaisie, à la veille de l’ouverture du sommet des chefs d’État de l’Organisation de la conférence islamique (OCI).
Accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires formée de l’ancien député Sélim Diab et de MM. Wajih Bizri, Ghazi Koraytem, Baha Bassatini, Ghassan Youssef et Wassim Tabbarah, M. Hariri a été reçu à l’aéroport de Sepang par le ministre malaisien de la Coopération et du Développement Kasitah Gaddam, le ministre des Affaires étrangères Jean Obeid, le secrétaire général du palais Bustros Mohammed Issa, et le consul honoraire de Malaisie au Liban, Omar el-Jundi.
À son arrivée, M. Hariri a tenu une réunion avec M. Obeid, qui l’a informé des résultats de ses rencontres avec ses homologues des pays de l’OCI sur les questions d’actualité.
De son côté, M. Obeid s’est entretenu avec son homologue malaisien, Hamed el-Bar, de la teneur du communiqué final du sommet, notamment en ce qui concerne la nécessité de condamner l’agression israélienne contre la Syrie et les violations par les avions de l’État hébreu de l’espace aérien libanais. Deux communiqués séparés concernant la Syrie et la Palestine seront publiés à l’issue du sommet.
Le chef de la diplomatie libanaise a en outre pris contact avec le secrétaire général de l’OCI, Abdel Wahed Belkaziz.
En marge de la conférence, le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Mohammed ben Moubarak al-Khalifa, a présidé une réunion des chefs de la diplomatie des pays arabes à l’hôtel Sheraton. Les ministres libanais, syrien, égyptien, soudanais, tunisien, saoudien, libyen, irakien, palestinien, émirati, maghrébin, jordanien, omanais, mauritanien ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa ont assisté à la réunion, qui a duré trois heures.
M. Obeid a indiqué à l’issue de la rencontre que le débat avait porté sur trois points principaux : la question irakienne et la nécessité d’œuvrer au niveau des instances internationales, à commencer par la Ligue arabe et l’Onu, pour le rétablissement de la souveraineté et du droit à l’autodétermination du peuple irakien ; la crise régionale et l’escalade à laquelle Israël procède sur les fronts des territoires arabes occupés, notamment en Cisjordanie ; enfin l’affaire de l’édification de la « clôture de sécurité » dans les territoires palestiniens.
Le ministre des Affaires étrangères a mis l’accent sur « la nécessité d’une influence internationale, par le biais de l’OCI, sur les pays qui parrainent, permettent et facilitent l’occupation israélienne ».