Interrogé sur le timing de son initiative, il a rappelé que « l’organisation de ce secteur n’était pas possible tant que le contrôle mécanique n’avait pas été instauré, or il sera opérationnel dès le début de l’année prochaine ». « Voilà pourquoi j’en parle aujourd’hui, parce que le citoyen pourra effectuer son contrôle mécanique en trois minutes en n’importe quel point du territoire, et que le service mécanique ne sera plus chargé que de l’inscription des nouveaux véhicules », a ajouté le ministre.
La réorganisation du travail des courtiers (avec un tarif unique, comme le prescrit la loi), n’est pas la seule mesure envisagée par le ministère. Dans un second temps, selon M. Murr, le directeur du service mécanique, Farjallah Srour, devra mettre en place un plan de restructuration et le soumettre au ministère, qui prendra une décision en ce sens dans l’intervalle de 48 heures.
Enfin, un contrôle plus efficace sera imposé aux auto-écoles, sachant que « certaines personnes continuent d’obtenir leur permis de conduire sans présenter de test ». « Je ne suis pas hostile à ce que le citoyen puisse effectuer ses formalités tout en restant chez lui, via la poste », a poursuivi M. Murr. « Cela se produit dans plusieurs institutions rattachées au ministère de l’Intérieur. Mais auparavant, il faut qu’on soit sûr qu’il sait conduire, qu’il a présenté son test et qu’il reconnaît les signalisations routières. »
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent-ils la paix ?
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat