Dans une déclaration à l’agence locale d’information al-Markazya, M. Haroun a souligné la nécessité de réviser les tarifs hospitaliers. « Ces tarifs, a-t-il indiqué, sont en vigueur depuis plus de 10 ans. Le ministère de la Santé avait d’ailleurs effectué en 1998, en collaboration avec la Banque mondiale, une étude dont il ressort que ces tarifs sont bien en deçà du coût réel, sans compter que l’application par le ministère de la Santé d’un système de contrôle de la qualité des soins a entraîné une augmentation des frais. Nous réclamons, par voie de conséquence, une révision des tarifs car dans le cas contraire, les hôpitaux seront contraints de baisser le niveau de leurs services. »
Interrogé sur les licenciements dans les rangs des infirmières et des employés dans certains hôpitaux, M. Haroun a déclaré : « Cela est dû essentiellement au fait que les dettes dues (par l’État) aux hôpitaux ne sont pas payées et au fait que les tarifs ne sont pas révisés. Ces licenciements sont un premier signal d’alarme et cette situation risque d’empirer. »
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