Rappelons que le Premier ministre, Rafic Hariri, avait affirmé samedi que « le moment n’était pas propice » pour accorder aux Palestiniens réfugiés au Liban le droit à la propriété, mais que cette interdiction « injuste » serait levée un jour. Dix députés, dont l’un fait partie du bloc parlementaire du Premier ministre, ont présenté le 1er octobre un projet de loi autorisant les Palestiniens à acheter des propriétés au Liban.
Kassardjian appelle à une reconnaissance internationale du génocide arménien
Le député Hagop Kassardjian a évoqué hier « l’humiliation, la terreur, l’oppression et les massacres » de la communauté arménienne par les Turcs durant quatre-vingt cinq ans (du début du XIXe siècle à 1915), estimant que le nombre de victimes du génocide s’était élevé à 500 000 Arméniens. Prenant la parole dans le cadre de la cérémonie d’inauguration d’un monument aux martyrs, M. Kassardjian a dénoncé le silence de la communauté internationale, qui avait encouragé les Turcs à poursuivre leurs agissements à cette époque. Le député a estimé que les intérêts des grandes puissances avaient empêché le règlement de la question arménienne et avaient encouragé l’opinion publique internationale à ne pas accorder d’intérêt à cette question, rappelant que le problème arménien n’a cessé d’être occulté jusqu’en 1948, date à laquelle l’Onu a reconnu le génocide. Rappelant que le Liban, la France, la Grande-Bretagne, l’Australie, la Russie, la Belgique et certains autres pays avaient reconnu le génocide arménien, M. Kassardjian a applaudi aux efforts du lobby arménien dans le monde, à l’origine de la campagne pour la reconnaissance du génocide.
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