La crise sociale gagne en ampleur, jour après jour, irrémédiablement. Le temps n’est plus aux cassandres. Loin des visions prophétiques et sombres, ce sont les faits et les chiffres qui parlent cruellement : licenciements, grèves, chômage, émigration, tous les mots propres au lexique du malaise social sont de mise pour la rentrée.
Aujourd’hui, les professeurs de l’Université libanaise entament une grève de huit jours, parce que « la situation est devenue intenable », dixit Charbel Kfoury, président de la Ligue des professeurs de l’université.
Mais le constat de M. Kfoury sur la situation n’est pas limité à l’UL : la CGTL observera une grève générale le 23 octobre, les employés des établissements hospitaliers sont menacés de nouveaux licenciements et les chiffres indiquent que 42 % des ménages gagnent moins de 800 000 LL. Pas de doute, c’est un hiver rude qui se profile à l’horizon.
La crise sociale gagne en ampleur, jour après jour, irrémédiablement. Le temps n’est plus aux cassandres. Loin des visions prophétiques et sombres, ce sont les faits et les chiffres qui parlent cruellement : licenciements, grèves, chômage, émigration, tous les mots propres au lexique du malaise social sont de mise pour la rentrée. Aujourd’hui, les professeurs de...
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