Et si chaque conflit se résorbait le plus souvent grâce au tuteur syrien, le budget 2004, nouvelle hache de guerre, semble bien être parti pour être le point d’inflexion de cette malsaine et dangereuse cohabitation : « Le budget 2004 reflète la réalité politique du pays », a répondu hier Rafic Hariri indirectement à Émile Lahoud, lequel avait également répliqué vingt-quatre heures plus tôt, etc.
Si ce sujet-litige est charnière, si de sa gestion dépendront les relations Lahoud-Hariri et la santé – la survie – du pays, c’est parce que les deux visions, les deux propositions de réduction du déficit budgétaire sont, dans ce cas, plus que radicalement opposées.
Reste un challenge, un seul bon choix face auquel va se retrouver l’Exécutif : redonner aux institutions leur plein rôle. Le voudra-t-il ?
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