« J’ai voulu protéger les Américains de la folie de Saddam », affirme Bush La violence atteint un nouveau palier en Irak (photo)

Un attentat, un assassinat et une série d’attaques ont fait 11 morts hier en Irak, lors d’une journée particulièrement sanglante, six mois jour pour jour après l’entrée des forces américaines à Bagdad. La violence a ainsi atteint un nouveau palier avec un attentat-suicide qui a fait neuf morts, l’assassinat d’un diplomate espagnol et la mort d’un soldat américain dans une des multiples attaques menées contre les forces de l’occupation.
Ces violences sont intervenues alors que le président américain George W. Bush défendait, depuis le New Hampshire, la guerre en Irak, considérée comme ses principaux points faibles dans la perspective de l’élection présidentielle de novembre 2004, en déclarant qu’il « n’allait pas abandonner la sécurité du peuple américain au bon vouloir d’un fou », en référence au président irakien déchu Saddam Hussein.