Première réaction d’un dirigeant occidental aux menaces américaines Chirac hostile aux sanctions US contre la Syrie

Dans une première réaction d’un dirigeant occidental au durcissement de la politique américaine vis-à-vis de Damas, le président français Jacques Chirac a affirmé hier soir que la France n’était « pas du tout favorable à des sanctions prises contre la Syrie ». M. Chirac a souligné que le projet de résolution adopté mercredi soir par la commission des relations internationales de la Chambre des représentants US constituait une démarche non pas du gouvernement américain mais du Congrès. La Commission européenne avait peu auparavant déclaré qu’elle n’envisage « évidemment pas » de suivre l’exemple des États-Unis.
À Damas, si les dirigeants syriens ont gardé le silence sur les menaces américaines, la presse officielle a, elle, tiré à boulets rouges sur les faucons pro-israéliens de l’Administration Bush, les accusant d’en être les instigateurs.