Rechercher
Rechercher

Actualités

Les réfugiés palestiniens se mobilisent pour leur droit à la propriété

Les Palestiniens réfugiés au Liban se sont mobilisés hier pour soutenir la proposition de loi présentée par dix députés en faveur de l’amendement de la législation en vigueur qui les empêche d’acquérir des biens-fonds.
À Beyrouth, quelque 200 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont manifesté devant le siège de l’Onu en brandissant des pancartes sur lesquelles étaient inscrits : « Nous avons droit à un logement et à vivre décemment », « Posséder un appartement au Liban ne veut pas dire que nous renonçons au droit au retour en Palestine ».
Au Liban-Nord, des dizaines de Palestiniens venus des camps de réfugiés de Beddaoui et de Nahr el-Bared ont organisé un sit-in à Tripoli en face du siège de l’office de l’Onu pour l’aide aux réfugiés de Palestine (Unrwa).
« Obtenir nos droits à une vie décente et à un logement salubre ne veut pas dire une installation définitive au Liban », pouvait-on lire sur une pancarte.
Au Liban-Sud, la campagne de signature d’une pétition en ce sens adressée aux dirigeants libanais battait son train dans les camps de Aïn el-Héloué et de Rachidiyé, où le texte a déjà recueilli plus de 20 000 signatures, selon des responsables palestiniens.
Par ailleurs, le secrétaire général de la présidence de la Chambre, Adnane Daher, a reçu hier une délégation du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) et d’instances palestiniennes qui lui ont remis un mémorandum adressé au président de la Chambre Nabih Berry concernant le droit des réfugiés palestiniens à acquérir des biens-fonds au Liban.
Évoquant les conséquences négatives de la législation en cours qui interdit aux Palestiniens d’acquérir des biens-fonds au Liban, les huit signataires du mémorandum ont estimé que cette législation était anticonstitutionnelle puisqu’elle s’oppose à la Déclaration universelle des droits de l’homme garantie par le préambule de la Constitution libanaise.
Applaudissant à l’initiative des dix députés à l’origine de la nouvelle proposition de loi, les instances palestiniennes ont demandé à M. Berry de trouver une solution équitable et humaine en reconnaissant les droits des réfugiés. Lesquels sont toujours attachés au droit au retour, en vertu de la résolution 194 du Conseil de sécurité de l’Onu, a ajouté le mémorandum.
Les Palestiniens réfugiés au Liban se sont mobilisés hier pour soutenir la proposition de loi présentée par dix députés en faveur de l’amendement de la législation en vigueur qui les empêche d’acquérir des biens-fonds.À Beyrouth, quelque 200 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont manifesté devant le siège de l’Onu en brandissant des pancartes sur...