Et M. Lahoud d’ajouter : « Ce qui est encore plus grave, c’est l’abandon de la politique de redressement financier qui était l’un des principaux piliers de la conférence de Paris II. Nous devons prendre conscience de ce que signifie l’abandon de la politique de résorption de la dette dans un pays où la dette a atteint le double du PIB. Nous devons tous prendre conscience du message que nous adressons ainsi aux marchés locaux et internationaux en nous engageant sur une telle voie. »
M. Lahoud a, d’autre part, souligné que le projet de budget est le fruit « des tiraillements entre les présidents ». « Ce projet, a ajouté le député du Metn-Nord, reflète fidèlement la situation au niveau du pouvoir. Cette situation est marquée par un déficit budgétaire qui est lui-même le fruit d’un marasme politique encore plus grave. Comment pourrait-il en être autrement alors que le Conseil des ministres se réunit le plus souvent dans un climat de dissenssions politiques, entretenues par les atteintes aux usages constitutionnels ? » En conclusion, M. Lahoud a dénoncé le laxisme du pouvoir à l’égard des « scandales de corruption politique et du crime organisé, dont les protagonistes sont connus de tous les Libanais mais qui ne sont pas pour autant poursuivis par la justice ».
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