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SOUVENIR À l’initiative de la NDU de Deir el-Qamar ce vendredi, journée en hommage à Karam Melhem Karam (photo)

Qui peut nier la faconde et l’éloquence de M. Melhem Karam, président de l’Ordre des rédacteurs, et de son frère, Me Issam Karam, ancien président de l’Ordre des avocats ? Cet amour du verbe et cette facilité de le manier, ils la tienent de leur père, le journaliste, écrivain et novelliste Karam Melhem Karam que la NDU de Deir el-Qamar, son village natal, honore aujourd’hui, à l’occasion du centenaire de sa naissance. Ainsi, une grande cérémonie est organisée dans les locaux de cette branche régionale de l’université, sous le patronage du chef de l’État .
Karam Melhem Karam aura écrit en tout 1 300 contes et nouvelles. Il fut l’un des auteurs les plus prolixes. « Vous êtes le prince du récit arabe », lui dit un jour Mahmoud Taymour. Et le mot « merveilleux » reviendra cinq fois dans un éloge de quelques lignes, concernant un de ses écrits, que lui rendait Taha Hussein, le fameux conseiller de la maison d’édition Dar el-Ma’aref lil nachr d’Égypte.
Karam Melhem Karam est né à Deir el-Qamar en 1903 et meurt en 1959. Il fut un étendard de la littérature et de la presse arabes. Érudit, véritable rat de bibliothèque, il développe et épanouit son talent d’écrivain en créant sa propre revue baptisée Alf leylé wa leylé (Les mille et une nuits), rédigeant seul, trente ans durant, les sujets divers des contes et nouvelles qu’il publie. Du meilleur cru de la littérature arabe. On peut dire que Karam Melhem Karam a jeté les bases du récit moderne, développant cette forme littéraire au Liban à travers des sujets intéressants à plus d’un titre. Car l’homme s’est distingué par sa plume, mais aussi par son style, son courage, sa détermination, son honnêteté, sa tolérance et la critique politique juste. Il écrivait avec un style simple, destiné à Monsieur Tout-le-monde, donc sans emphase ni entourloupettes. Un style doublé d’un véritable humour. Il savait émouvoir, retenir l’attention de son lecteur par la chronologie des faits dans le récit, abordant souvent des sujets de la vie quotidienne reflétant la société de l’époque.
À l’occasion de cet hommage, les éditions Alf leylé wa leylé ont publié un ouvrage intéressant, baptisé Le premier centenaire. Au sommaire de cette publication : les souvenirs de ses enfants et de certaines connaissances ; des propos de l’auteur publiés dans les revues al-Hikmat et al-Intilak à l’issue de la manifestation de l’Unesco, en 1961, et en d’autres occasions ainsi qu’une série de manuscrits.
Au programme de cette journée du souvenir :
le mot de bienvenue du Dr Assaad Eid pour la séance inaugurale à laquelle prendront la parole : le RP Boutros Tarabey, recteur de la Notre-Dame University ; M. Dory Chamoun, président de la municipalité de Deir el-qamar ; M. Walid Joumblatt ; M. Melhem Karam ; Mme Suzanne Karam Chédid, au nom de la famille Karam.
À la première séance, consacrée au souvenir, plusieurs personnalités se succéderont à la tribune : M. Mohammed Baalbacki, président de l’Ordre de la presse ; les anciens ministres Issam Khoury et Edmond Rizk, Mme Émilie Nasrallah, M. Émile Ramy, le Dr Jamil Jabre ; le président de l’Ordre des avocats Me Raymond Chédid.
Deuxième séance consacrée à la présentation de l’œuvre de
K. M. K. , animée par le Dr Mansour Eid, avec la participation des Drs William Khazen, Sadek Makki, Élias Nassif, Émile Kaba, Roger Fanous, Mounif Moussa, A. Jean Kmeid, Nabih el-Jourdi.
Déjeuner puis visite de la demeure qui a vu naître Karam Melhem Karam, guidée par les frères Melhem et Issam.
Qui peut nier la faconde et l’éloquence de M. Melhem Karam, président de l’Ordre des rédacteurs, et de son frère, Me Issam Karam, ancien président de l’Ordre des avocats ? Cet amour du verbe et cette facilité de le manier, ils la tienent de leur père, le journaliste, écrivain et novelliste Karam Melhem Karam que la NDU de Deir el-Qamar, son village natal, honore...