Youssef Hussein Kamal, le grand argentier qatari, est d’ailleurs arrivé hier à Beyrouth, dans le cadre d’une visite officielle, et il a été accueilli à l’AIB par Fouad Siniora. Le ministre qatari a assuré le Liban du soutien de son pays pour qu’il puisse dépasser les difficultés auxquelles il continue à faire face. Quant au ministre des Finances, il a rappelé que le Qatar était un des participants les plus importants lors de la réunion des bailleurs de fonds du Liban. « Il nous reste, dans les étapes à venir, beaucoup à faire au niveau des réformes ; beaucoup d’efforts à déployer pour consolider notre productivité et assainir le secteur public. Tout cela aura des conséquences positives sur la situation économique et sur le niveau de vie des Libanais », a déclaré Fouad Siniora.
Rappelons que dix-sept pays et sept institutions financières internationales avaient participé le 23 novembre 2002 à la conférence de Paris II, qui a alloué 4,4 milliards de dollars au Liban. Ces sommes doivent être perçues sous forme de crédits à long terme à des taux préférentiels, de souscriptions aux bons du Trésor ou à des euro-obligations libanaises, de dépôts auprès de la Banque du Liban, ou des prêts au Trésor libanais.
Parmi les pays donateurs, plusieurs ont déjà tenu leurs promesses. L’Arabie saoudite a accordé un prêt de sept cents millions de dollars et la France a octroyé un autre prêt de cinq cents millions d’euros. Le Koweït, les Émirats arabes unis et la Malaisie ont assuré trois cents millions de dollars chacun.
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