Sur un autre plan, le mouvement Solida s’est déclaré préoccupé, dans un communiqué de presse, par les circonstances dans lesquelles se sont déroulées les dernières arrestations dans les milieux islamistes au Liban. « Nous craignons que la lutte antiterroriste ne serve de prétexte à toutes sortes de violations très graves des droits humains, souligne le communiqué. Deux facteurs renforcent nos craintes : d’une part, l’intervention de l’armée syrienne dans les arrestations, alors qu’elle n’a aucune légitimité à procéder à des arrestations en territoire libanais ; et, d’autre part, le fait que la recherche des véritables responsables des attentats nous paraît difficile car les autorités libanaises ne contrôlent pas l’ensemble du territoire, et en particulier les camps palestiniens où toutes sortes de crimes restent impunis ».
Le communiqué de Solida souligne que « l’affaire de Denniyé montre que les autorités du Liban ne recherchent pas forcément la vérité mais veulent à tout prix trouver des coupables ». « Nous appelons ainsi les autorités libanaises à tout mettre en œuvre pour assurer aux personnes arrêtées, que ce soit pour des actes terroristes ou pour tout autre crime, les garanties prévues par le Pacte international sur les droits civils et politiques, ratifié par le Liban ».
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