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DOSSIER RÉGIONAL - Le chef de l’État a reçu les félicitations de l’armée et des députés hezbollahis à l’occasion du 25 mai Lahoud : Le Liban est aujourd’hui plus fort que jamais (photo)

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a estimé hier, une nouvelle fois, que la libération dont le Liban fêtera après-demain dimanche le troisième anniversaire « n’a pas été un cadeau offert sur un plateau d’argent, ni le résultat de la soumission d’Israël à la volonté internationale, mais le fruit d’un combat long de plusieurs années. Un combat au cours duquel les Libanais ont pu vérifier que l’unité qui les cimentait entre eux, ainsi qu’avec l’armée et la Résistance, est capable de refuser le fait accompli, imposé par la force ».
Le président Lahoud a également assuré que l’étape actuelle, celle au cours de laquelle le Liban doit faire, « comme laissent sous-entendre certains », des choix difficiles, soit de bon gré, soit sous les pressions, « ne nous fait pas peur ». Parce que, a-t-il soutenu, le Liban « n’a jamais été aussi fort qu’il ne l’est aujourd’hui, et cela, c’est grâce à son attachement à cette unité ». Et parce que « jour après jour, cet attachement est devenu une véritable conviction, parfaitement bien ancrée ». Ainsi, grâce à elle et grâce à « la profondeur de la relation stratégique avec la Syrie, le Liban a réussi à optimiser l’immunité de son unité ».
Le n° 1 de l’État a estimé qu’à l’heure où la situation de la région est rendue de plus en plus « complexe et désespérée », les Libanais « se doivent de travailler main dans la main ». Selon lui, « de la même manière que nous avons réussi à dépasser de nombreuses difficultés dans le passé, à réaliser des choses qui n’avaient jamais été faites et dont certaines sont devenues exemplaires, nous avons rendez-vous avec d’autres réalisations à l’échelle de la nation, qui conforteront notre présence, notre capacité et notre immunité ». Sachant, comme il l’a répété, que les positions du Liban sont « claires et nettes », et qu’elles « ne changeront pas ».
Le président Lahoud s’exprimait ainsi en présence du commandant en chef de l’armée, Michel Sleiman, qu’il a reçu hier à Baabda, en présence de nombreux hauts cadres de l’institution militaire. La délégation était venue féliciter le n° 1 de l’État à la veille du troisième anniversaire du retrait israélien. « L’armée est attachée à l’application des décisions du pouvoir politique ; elle est présente au Liban-Sud depuis longtemps et en nombre suffisant. Elle remplit entièrement son rôle : préserver la sécurité et la stabilité, rassurer la population…. » a assuré le général Sleiman.
Le locataire de Baabda a ensuite reçu une délégation du bloc parlementaire hezbollahi – présidée par le député Mohammed Raad –, venue également le féliciter à l’occasion du 25 mai. Le député Raad a rendu hommage, au nom de son bloc, aux positions du président Lahoud, ainsi qu’à sa défense des constantes nationales stratégiques et à sa contribution à optimiser la stabilité du pays. Sur le plan diplomatique, le chef de l’État s’est entretenu avec l’ambassadeur d’Iran, Massoud Idrissi Karmanchahi, qui lui a transmis un message oral de son homologue iranien, Mohammed Khatami, qui l’a remercié pour l’accueil qu’il avait reçu il y a une semaine lors de sa visite officielle au Liban. Qui lui aurait laissé un souvenir « impérissable ». Enfin, le président Lahoud a reçu le président du Fonds arabe de développement, Abdel-Latif Hamad, ainsi qu’une délégation de propriétaires de vans de 24 places circulant au mazout, venue le remercier pour l’intérêt qu’il a manifesté concernant leurs doléances. Enfin, une délégation du comité du festival de Zouk Mikhaïl a également été reçue par le président Lahoud.
Signalons que le chef de l’État a adressé un message de condoléances à son homologue algérien, Abdel-Aziz Bouteflika, à la suite du tremblement de terre qui a touché il y a deux jours le nord de l’Algérie.
Le chef de l’État, Émile Lahoud, a estimé hier, une nouvelle fois, que la libération dont le Liban fêtera après-demain dimanche le troisième anniversaire « n’a pas été un cadeau offert sur un plateau d’argent, ni le résultat de la soumission d’Israël à la volonté internationale, mais le fruit d’un combat long de plusieurs années. Un combat au cours duquel les...