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Battle : « Un événement historique dans des circonstances historiques »(PHOTO)

«L’inauguration d’aujourd’hui est un événement historique qui intervient au moment où le Proche-Orient se trouve à un tournant historique. » C’est en ces termes que l’ambassadeur des États-Unis au Liban, Vincent Battle, a qualifié la réouverture du consulat américain à Awkar, inauguré hier matin lors d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée dans les locaux de l’ambassade. Devant un parterre d’officiels, qui comprenait notamment un membre du Congrès américain d’origine libanaise Darrell Issa, le ministre des Travaux publics Négib Mikati, le ministre du Tourisme Ali Abdallah, le procureur général près la Cour de cassation Adnane Addoum et le directeur de la Sûreté générale le brigadier Jamil Sayyed, M. Battle a espéré que la reprise des services consulaires, pratiquement interrompus depuis 1984, préludera à un nouveau chapitre dans les relations américano-libanaises.
« La réouverture du consulat est une preuve que les relations entre les États-Unis et le Liban vont se poursuivre et se développer. Pour se renforcer, ces relations ont besoin d’un soutien continu, s’agissant notamment de notre objectif commun de lutte contre le terrorisme », a souligné l’ambassadeur.
M. Battle a mis à profit cette occasion pour évoquer l’actualité régionale. Il a rappelé que les forces de la coalition « ont provoqué la chute du régime barbare de Saddam Hussein », indiquant que son pays œuvre aujourd’hui à rétablir la situation politique en Irak et à aider le peuple à décider de son avenir. S’agissant de la « feuille de route », il a souligné l’engagement du président américain George W. Bush en faveur d’une coexistence entre les deux États, palestinien et israélien, un processus qui ne devrait toutefois pas occulter une solution globale dans la région. « Le volet palestino-israélien est la pierre d’achoppement du processus de paix, et c’est pour cette raison qu’il est prioritaire, mais cela ne masque pas la nécessité d’une paix globale qui inclut le Liban et la Syrie », a-t-il dit.
L’engagement américain ne s’arrête pas là, a encore dit M. Battle en faisant allusion à l’initiative de partenariat au Proche-Orient lancée par le secrétaire d’État américain, Colin Powell, pour stimuler la prospérité économique, encourager la participation politique et promouvoir l’éducation. « Le président Bush a fait part ce mois-ci de sa volonté de créer une zone de libre-échange au Proche-Orient et d’élargir la possibilité d’accès aux capitaux et à l’emploi qui permettront de promouvoir le développement économique », a-t-il ajouté.

Un symbole de souveraineté
Commentant à son tour la réouverture du consulat, M. Issa a relevé que ce service constitue un pont entre les deux peuples et peut bénéficier aux jeunes Libanais, qui « recherchent une meilleure vie grâce à l’éducation dans les universités américaines ». Cet événement signifie clairement que « les États-Unis considèrent le Liban comme un pays souverain, libre et indépendant », a-t-il fait remarquer.
M. Issa a en outre appelé les Libanais à se « rallier » à leurs institutions et à avoir foi en leur processus démocratique. « Ils doivent comprendre qu’il est impératif pour eux d’assumer leur propre destin et de ne pas être manipulés par d’autres pays ou groupes opérant en dehors du cadre des institutions », a conclu le parlementaire.
«L’inauguration d’aujourd’hui est un événement historique qui intervient au moment où le Proche-Orient se trouve à un tournant historique. » C’est en ces termes que l’ambassadeur des États-Unis au Liban, Vincent Battle, a qualifié la réouverture du consulat américain à Awkar, inauguré hier matin lors d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée dans les...