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Affaire Aoun Souhaid : « Ayons le courage de dénoncer aussi les ingérences des SR syriens »

Le député Farès Souhaid a affirmé, concernant les critiques formulées à l’encontre de l’ambassadeur des États-Unis, Vincent Battle – qui avait fait part de son « inquiétude pour la liberté d’expression au Liban » suite aux poursuites engagées contre l’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun : « Les violations de la Constitution se limitent-elles à l’intervention de Battle ? Ces violations sont devenues une manie quotidienne depuis 13 ans. »
« L’ingérence américaine au Liban en général est peut-être néfaste pour la souveraineté libanaise. Mais il faut admettre que, de la même manière que l’ambassadeur américain intervient, les officiers des services de renseignements syriens s’ingèrent aussi dans les affaires du pays. Si l’on se prononce contre l’ingérence de l’ambassadeur US dans les affaires internes, ayons au moins le courage de dénoncer les interventions des officiers de la sécurité syrienne pour la formation des listes électorales, l’appui à certaines personnalités pour leur permettre d’accéder au gouvernement, ou la reconduction de certains pôles importants. La souveraineté libanaise doit être totale. Si nous sommes contre le fait de prendre appui sur l’étranger, il ne faut plus faire de distinction concernant l’identité de cet étranger », a indiqué M. Souhaid, dans un entretien accordé samedi à Radio-Liban Libre.
Concernant l’affaire Aoun, le député de Jbeil a affirmé : « Les réactions dénonçant le témoignage du général Michel Aoun au Congrès américain sont encore limitées aux prises de position bruyantes. Quant aux poursuites judiciaires, elles n’iront pas jusqu’au bout, parce que le pouvoir est désormais incapable de prendre des mesures pratiques pour réprimer l’opinion adverse au Liban. »
Le député Farès Souhaid a affirmé, concernant les critiques formulées à l’encontre de l’ambassadeur des États-Unis, Vincent Battle – qui avait fait part de son « inquiétude pour la liberté d’expression au Liban » suite aux poursuites engagées contre l’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun : « Les violations de la Constitution se limitent-elles à...