Le ministre de l’Économie, Marwan Hamadé, a réclamé « l’élaboration d’une “feuille de route” entre les pôles du pouvoir, que toutes les parties s’engageraient à respecter, et dont l’objectif prioritaire serait d’assurer le minimum vital au niveau social et économique, pour parvenir à l’échéance présidentielle et aux prochaines législatives avec le moins de dégâts possibles et certains bénéfices au niveau des dossiers les plus urgents ».
M. Hamadé a estimé qu’il était nécessaire de trouver une solution à la crise entre les deux présidents à travers un accord portant sur des points déterminés, dans le cadre duquel chacun remplirait son rôle dans le respect des institutions.
Estimant qu’il existe au Liban « deux styles et deux caractères qui s’affrontent », M. Hamadé a déploré la concurrence qui oppose aujourd’hui les autorités à des forces occultes et apparentes dans plus d’un domaine.
Il a enfin indiqué qu’il se pourrait bien que le Conseil des ministres se réunisse jeudi.
De son côté, le ministre des Travaux publics, Négib Mikati, a souhaité que les querelles entre les responsables prennent fin, estimant que « cette situation paralyse les institutions, bouleverse les projets et retarde le traitement de dossiers principaux ».
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