Le texte « donne le droit de posséder une maison à ceux qui n’ont pas une citoyenneté délivrée par un État reconnu ». « Cela n’est pas en contradiction avec le principe du rejet de l’implantation », souligne le projet de loi présenté par les députés Marwan Farès, Mohammed Kabbani, Walid Eido, Alaeddine Terro, Akram Chéhayeb, Assem Kanso, Mohammed Fneiche, Nazih Mansour, Ali Khreiss et César Moawad.
« L’implantation, interdite par la Constitution, signifie donner aux réfugiés palestiniens un État de substitution, et par conséquent la nationalité libanaise, souligne le texte. Mais les droits civiques, y compris celui d’être propriétaire, ne contredisent pas le principe de rejet de l’implantation. »
Le député Marwan Farès a indiqué que ce texte était « un cadeau à l’occasion du troisième anniversaire de l’intifada en Palestine occupée ». « Personne ne veut porter atteinte au principe (de rejet de l’implantation) mais les réfugiés palestiniens, qui eux-mêmes ne veulent pas s’installer définitivement au Liban (méritent), que leur situation et leurs droits soient révisés », affirme M. Farès.
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent-ils la paix ?
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat