Michel Aoun a également salué les propos tenus par le patriarche concernant les poursuites dont il fait l’objet : « Il n’y a pas de dossier Aoun. Il s’agit d’un dossier fictif. Je mets au défi le pouvoir de prouver que ce dossier existe. Trois juges d’instruction ont déjà examiné ce prétendu dossier, sans succès. »
Concernant les propos tenus hier par l’ambassadeur des États-Unis, Vincent Battle, au ministère des Affaires étrangères, le général Aoun a affirmé : « Les États-Unis sont inquiets pour la liberté d’expression au Liban. La question des libertés est sacro-sainte pour la démocratie américaine. Personnellement, je crois qu’ils ne parviennent pas à comprendre que des poursuites soient engagées de cette manière, surtout à l’encontre d’un patriote. Ils ont sans doute été scandalisés. Je crois aussi, pour ma part, que ces poursuites constituent une menace contre toute personne qui envisagerait, à l’avenir, d’aller aux États-Unis. En d’autres termes, une sorte de blocus anti-US, ce qui est inconcevable et irrecevable. »
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
Frontière terrestre libano-israélienne : où en sommes-nous ?