BUDGET 2004 Le service de la dette reste la principale source d’inquiétude

Deux constats s’imposent à la lecture du projet de budget 2004 : d’une part, le gouvernement reconnaît son incapacité à respecter les engagements pris à la conférence de Paris II, ce qui se traduit par une hausse de l’objectif de déficit budgétaire et, d’autre part, il reporte d’un an au moins la tentative d’ajustement des déséquilibres financier et économique du pays. Une fois encore, le service de la dette reste la principale source d’inquiétude, mais personne ne se risque à affronter le problème.
Le Rassemblement de dirigeants et chefs d’entreprise libanais (RDCL) a dénoncé l’impasse au niveau de l’Exécutif qui a abouti à un projet de budget du « fait accompli politique ». De même, le Front national pour le salut a déploré la contradiction avec les engagements de Paris II, le nouveau budget confirmant la faillite des gens du pouvoir.