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FESTIVAL DE BEITEDDINE - Les Bond en soirée unique Quatre « archets » sexy au palais des émirs(photo)

Plus show que concert. La performance des Bond à Beiteddine a habilement mélangé les genres : musique rock, classique, électronique, saupoudrée de sonorités orientales, irlandaises ou russes et... tableaux de danse, présentés par la compagnie « Orientalist Dance » d’Alyssar Caracalla, pour plaire à un public lui aussi assez diversifié : jeunes, moins jeunes, locaux et touristes de la région.
Mais en dépit de cette évidente bonne volonté et du charme de ce quatuor à cordes suprêmement féminin, les quatre émules de Vanessa Mae n’ont pas vraiment enthousiasmé l’auditoire (contrairement à la violoniste anglo-asiatique qui, l’on s’en souvient, avait véritablement enflammé le public lors de son passage à Baalbeck, il y a quelques années).
Pourtant, les belles n’avaient pas lésiné sur les moyens de séduction : chevelure au vent, déhanchements lascifs, coups d’archet sauvages, ainsi que l’inévitable panoplie des pop stars : minijupes et talons aiguilles. Qu’elles se sont procurés sur place, la valise qui contenait leurs tenues s’étant égarée à l’aéroport, ont-elles raconté. Elles ont quand même fini par jouer pieds nus...
Ce qui visiblement enchantait Haylie, premier violon et véritable boute-en-train. La chef de bande des Bond, au sourire éclatant, n’a dès lors plus ménagé ses... bonds de violoniste-rockeuse sur scène !
Alternant les instruments (violons et violoncelle) électroacoustiques et classiques, et accompagnées de six musiciens (clavier, percussions, batterie, guitare et basse), Haylie, Eos, Tania et Gay-Yee ont interprété, outre les titres phares tirés de leurs deux principaux albums ( Born et Shine), des reprises de Led Zeppelin (Kashmir), des Beatles (Eleanor Rigby), une adaptation de Goldfinger, le thème de James Bond, mais aussi des musiques russes et quelques morceaux classiques. Des gentillesses en arabe (sur le bonheur de jouer dans un si beau site), des cris de Sioux, des « yalla » retentissant avant certains morceaux... Tout a été mis en œuvre pour réveiller l’auditoire. Ce dernier, décidément trop calme, ne s’anime un peu qu’à la fin du concert, lorsque les violonistes entament leur répertoire de gros succès : Victory, Big love Adagio, Les Quatre Saisons, revu et corrigé bien sûr par les quatre comparses.
Les Bond à Beiteddine : un soirée agréable, finalement.

Zéna ZALZAL
Plus show que concert. La performance des Bond à Beiteddine a habilement mélangé les genres : musique rock, classique, électronique, saupoudrée de sonorités orientales, irlandaises ou russes et... tableaux de danse, présentés par la compagnie « Orientalist Dance » d’Alyssar Caracalla, pour plaire à un public lui aussi assez diversifié : jeunes, moins jeunes, locaux et...