« Il ne s’agit pas uniquement d’une banque en difficulté. Les informations parues dans la presse révèlent l’existence de crimes caractérisés comme le vol, l’escroquerie, le blanchiment d’argent, la fraude, le trafic d’influence et la corruption », a indiqué le rassemblement dans un communiqué.
« La responsabilité dans cette affaire ne se limite pas aux personnes concernées, mais s’étend à ceux qui ont partagé leurs gains illicites, à ceux qui les ont aidés contre rémunération de leurs services et à ceux qui ont usé de leur influence pour leur faciliter la tâche », a ajouté le communiqué.
Et de conclure : « Le plus grand perdant dans cette affaire demeure l’État de droit qui a fourni, grâce à ce scandale, un exemple frappant de la décadence de la gestion des affaires publiques au Liban au niveau de la permissivité, de l’abus de pouvoir et de la corruption. Tout cela ne serait pas arrivé si la justice et les organismes de contrôle n’avaient pas été empêchés d’assumer leurs responsabilités. »
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