Rechercher
Rechercher

Actualités

Dimane Sfeir : L’État ne doit pas accabler les contribuables (photo)

Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a critiqué les taxes et les impôts trop lourds sous le poids desquels ploient les contribuables, estimant que « tout comme le contribuable, l’État a des droits et des obligations ».
« Les contribuables ont le droit de demander à l’État d’alléger leur fardeau au lieu de l’appesantir, comme c’est le cas dans plusieurs pays qui veillent au bien-être de leurs ressortissants », a ajouté le prélat dans son homélie dominicale à Dimane.
L’État, a conclu Mgr Sfeir, ne doit pas « accabler les contribuables d’impôts et de taxes sur les services sociaux qu’il est de son devoir de leur assurer, notamment l’eau et l’électricité ».
Après l’office divin, le patriarche maronite a reçu une délégation de la section estudiantine des Forces libanaises venue réclamer la libération du Dr Samir Geagea, puis plusieurs délégations populaires.
Samedi, Mgr Sfeir a rencontré, en présence de Mgr Francis Bayssari, une délégation de la Férération des municipalités du caza de Bécharré conduite par M. Naufal Chedrawi. Les membres de la délégation ont exposé au patriarche leurs problèmes dus à « la négligence de l’État envers notre région déshéritée ».
Le patriarche a répondu en invitant l’État à assurer le développement de l’ensemble des régions libanaises, « qui sont aussi déshéritées que vous l’êtes », afin de « pourvoir aux besoins sociaux de la population et d’empêcher l’exode massif des jeunes inquiets pour leur avenir ». Parmi les visiteurs de Dimane figuraient notamment les membres du conseil municipal de Bécharré, les députés du Koura Sélim Saadé, Farid Mékari et Fayez Ghosn, puis successivement les députés Gébrane Tok et Wajih Baarrini.
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a critiqué les taxes et les impôts trop lourds sous le poids desquels ploient les contribuables, estimant que « tout comme le contribuable, l’État a des droits et des obligations ».« Les contribuables ont le droit de demander à l’État d’alléger leur fardeau au lieu de l’appesantir, comme c’est le cas dans plusieurs pays...