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Terrorisme - Pas d’ADM, pas de camps, pas de financement Beyrouth s’emploie à montrer patte blanche


En ces temps de chasse à outrance au terrorisme et aux terroristes, le Liban s’évertue à montrer patte blanche dans le domaine. Il nie dans ce cadre l’existence d’armes de destruction massive dans le pays et insiste sur le rôle des services de sécurité concernés, qui s’emploient à empêcher le trafic de ces armes. Des points de contrôle sont établis à la frontière, et tous les examens de laboratoire nécessaires sont entrepris pour s’assurer que les produits chimiques qui entrent au pays par voies terrestre, maritime ou aérienne sont inoffensifs.
Les autorités de Beyrouth affirment aussi qu’il n’y a pas d’usines d’armement sur le sol libanais. La seule production dans ce domaine est celle des armes de chasse, qui est soumise à un contrôle permanent. Même l’importation de poudre est dûment autorisée et supervisée par les ministères de la Défense et de l’Intérieur.
Le Liban affirme, d’autre part, qu’il n’y a aucune activité terroriste sur son territoire, ni de el-Qaëda ni des talibans. Pas de camps d’entraînement non plus. Les autorités ont toutefois réussi à démanteler un réseau de Libanais et d’étrangers qui ont tenté de fonder en 2002 une branche de el-Qaëda au Liban. Celle-ci avait notamment pour tâche d’abriter dans le pays un certain nombre de ses membres qui ont pu prendre la fuite des différents pays où ils étaient pourchassés. Ce sont ces mêmes personnes qui ont été arrêtées pour avoir perpétré des attentats à l’explosif contre les restaurants McDonald’s, Pizza Hut et contre le supermarché Spinney’s. Certains d’entre eux ont été déférés devant le tribunal militaire, et l’enquête en cours a déjà montré que ces individus sont liés à Abou Mahjane qui vit dans le camp de Aïn el-Héloué. Selon des sources bien informées, la commission de la lutte contre le terrorisme à New York a demandé à tous les États membres de l’Onu de répondre à 26 questions concernant la lutte contre le terrorisme. Les ministres de l’Intérieur et de la Justice, le parquet près la Cour de cassation et la Banque centrale ont répondu à ces questions, et c’est le ministère des Affaires étrangères qui a coordonné et transmis le tout à la commission via la représentation permanente du Liban aux Nations unies.
La BDL est formelle : tous les noms figurant sur la liste des terroristes établie par l’Onu ont été communiqués aux institutions financières et banques libanaises pour geler leurs comptes le cas échéant. À noter qu’aucun Libanais ne figure sur la liste susmentionnée. La Banque centrale indique en outre que des mécanismes sont prévus pour détecter les chèques versés à des organisations terroristes par l’intermédiaire d’associations de bienfaisance. C’est ainsi que le secret bancaire peut être levé dans certains cas bien déterminés, conformément aux lois en vigueur.

Khalil FLEYHANE
En ces temps de chasse à outrance au terrorisme et aux terroristes, le Liban s’évertue à montrer patte blanche dans le domaine. Il nie dans ce cadre l’existence d’armes de destruction massive dans le pays et insiste sur le rôle des services de sécurité concernés, qui s’emploient à empêcher le trafic de ces armes. Des points de contrôle sont établis à la frontière,...