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Liban-USA - L’ancien chef de l’État a clôturé une tournée au Canada et aux États-Unis Gemayel reçu par Rumsfeld

L’ancien président de la République, M. Amine Gemayel, a clôturé une tournée au Canada et aux États-Unis, où il a eu notamment un entretien avec le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld.
M. Gemayel, qui a donné à l’université de Harvard une conférence sur le Moyen-Orient, a eu une série d’entretiens avec des responsables canadiens et américains, ainsi qu’avec des membres de la colonie libanaise.
Avant son départ de Washington, il a été reçu au Pentagone par M. Rumsfeld, qui l’a retenu à déjeuner, et avec qui il a passé en revue la situation en Irak, les perspectives de paix régionale, ainsi que le dossier libanais.
Parallèlement, dans une interview à une radio américaine, l’ancien chef d’État a fait remarquer que « le principal problème du Liban réside dans les interventions étrangères dans ses affaires intérieures, dans la mesure où ces ingérences sont de nature à disloquer les institutions constitutionnelles, politiques et sociales et à empêcher les Libanais de se retrouver autour de dénominateurs communs ».
M. Gemayel n’en a pas moins jugé « inévitable » que le Liban recouvre sa souveraineté et sa liberté de décision. « Partout dans le monde arabe, les individus aspirent à se libérer et à se développer. Il est donc normal que le Liban bénéficie de ce climat, surtout qu’il a de tout temps été le porte-étendard de la liberté et de la démocratie. » Et d’ajouter : « Tous les développements dans la région sont porteurs d’espoir et les Libanais sont convaincus qu’ils ne doivent pas rater cette occasion. »
Pour lui, un règlement de la crise libanaise « doit se fonder sur les quatre axes suivants : l’application de l’accord de Taëf et notamment du chapitre relatif à la présence syrienne au Liban, l’élection, dans les délais constitutionnels, d’un président de la République qui se conforme au seul intérêt national supérieur, la formation d’un gouvernement d’entente nationale qui élaborera une loi électorale juste et démocratique et le lancement du chantier de la réforme ».
L’ancien chef de l’État a ensuite plaidé en faveur d’un règlement régional « juste, équilibré et équitable qui constituerait le prélude à l’instauration de la sécurité, non seulement au Moyen-Orient, mais partout dans le monde puisque le conflit arabo-israélien aggrave la méfiance entre l’Orient et l’Occident et constitue le principal facteur de violence politique ».
En ce qui concerne l’Irak, M. Gemayel a rappelé les efforts qu’il avait déployés pour un règlement diplomatique de la crise irakienne, avant de souligner que Washington se doit maintenant d’assumer ses responsabilités pour jeter les bases d’un régime national démocratique et libre.
L’ancien président de la République, M. Amine Gemayel, a clôturé une tournée au Canada et aux États-Unis, où il a eu notamment un entretien avec le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld.M. Gemayel, qui a donné à l’université de Harvard une conférence sur le Moyen-Orient, a eu une série d’entretiens avec des responsables canadiens et américains, ainsi...