L’opération, qui a duré plus de six heures, a été menée notamment par des militaires de la 101e division aéroportée et des forces spéciales. À Bagdad, des tirs de joie ont retenti peu après l’annonce et le ciel était illuminé de balles traçantes. La mort des deux fils de Saddam Hussein arrive à point nommé pour George W. Bush, confronté à une polémique grandissante sur les justifications invoquées pour entrer en guerre contre l’Irak.
Depuis la chute de Bagdad début avril, les quelque 150 000 soldats américains sont quotidiennement confrontés à une véritable guérilla, alors que la démocratisation et la reconstruction du pays, promises avant la guerre, se font toujours attendre.
Par ailleurs, le bilan présenté par l’Administration Bush reste plutôt maigre : Saddam Hussein demeure introuvable et aucune preuve sur l’existence d’armes de destruction massive n’a été établie.
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