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Social - La CGTL réclame un rajustement des salaires Berry : Pas de nouveaux impôts dans le budget 2004(photo)

Au conseil exécutif de la CGTL venu plaider la cause d’un rajustement des salaires, le président de la Chambre, Nabih Berry, a promis hier qu’aucun nouvel impôt ne figurera au budget de l’année prochaine (2004).
Le président de la Chambre a reçu hier le conseil exécutif de la CGTL conduit par M. Ghassan Ghosn, venu plaider la cause d’un rajustement des salaires. « Le peuple, les travailleurs, les catégories à revenus limités ne sont plus en mesure de supporter une quelconque augmentation des impôts », a déclaré Ghassan Ghosn.
Les salaires n’ont plus été relevés depuis 1996, alors que depuis cette date, les prix ont augmenté, de nouveaux impôts ont été établis et la TVA instaurée, souligne-t-on.
Le président de la CGTL a également défendu la cause de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS), dont les prestations bénéficient à 1,5 million de Libanais.
« Nous ne pouvons laisser les finances de cette Caisse en péril », a-t-il dit, en allusion aux arriérés que l’État et certaines catégories du patronat doivent à la CNSS.
« Il n’est pas question non plus de compromettre les prestations des branches maladie maternité et celle des allocations familiales, et le conseil d’administration de la caisse doit faire le nécessaire pour en renflouer les fonds », a ajouté M. Ghosn. L’État doit en arriérés quelque 733 milliards de livres à la CNSS, rappelle-t-on. Le président de son conseil d’administration a avoué, voici peu, que la situation financière est « inquiétante », sans pour autant être « catastrophique ».

Relancer la consommation
Si la CGTL réclame un rajustement de salaires, a ajouté en substance M. Ghosn, ce n’est pas seulement pour rétablir leur pouvoir d’achat, grandement diminué depuis 1996, mais pour des raisons économiques. Seul un rajustement des salaires relancera la consommation et contribuera à tirer le Liban du marasme.
Du reste, a dit M. Ghosn, toutes ces questions figurent à l’ordre du jour du congrès syndical national auquel la CGTL a appelé, qui se tiendra du 15 au 19 août, à Beyrouth, et auquel participeront les ordres des professions libérales, les ligues des professeurs et enseignants et nombre d’associations de la société civile. Ce sera un congrès consultatif, qui décidera de la ligne à suivre pour empêcher une catastrophe au niveau de la CNSS, faire front à toute velléité d’instaurer un impôt additionnel quelconque, ainsi que de la nomination des délégués de la CGTL au Conseil économique et social.
Le congrès décidera enfin du sort de la grève générale à laquelle la CGTL a appelé, a conclu M. Ghosn.
Au conseil exécutif de la CGTL venu plaider la cause d’un rajustement des salaires, le président de la Chambre, Nabih Berry, a promis hier qu’aucun nouvel impôt ne figurera au budget de l’année prochaine (2004).Le président de la Chambre a reçu hier le conseil exécutif de la CGTL conduit par M. Ghassan Ghosn, venu plaider la cause d’un rajustement des salaires. « Le...