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Actualités

Nouvelles condamnations dans les milieux politiques

De nouvelles réactions ont été enregistrées hier après l’incident de Bteghrine, plusieurs personnalités ayant condamné sans détour l’agression perpétrée samedi par les caïds de Michel Murr contre les pôles du Rassemblement de Kornet Chehwane.
Le bloc parlementaire du Premier ministre, Rafic Hariri, a consacré sa réunion d’hier à cette affaire. Le communiqué publié à l’issue de la réunion indique que les membres du bloc parlementaire ont évoqué l’incident de Bteghrine, notamment en ce qui concerne « les menaces proférées à l’encontre de l’un des députés (M. Nassib Lahoud) et de ses compagnons, ce qui nous pousse à nous interroger sur l’immunité de l’action politique et sur le sort des libertés publiques ». « Nous condamnons fermement cet incident, qui constitue une atteinte à l’action parlementaire et aux libertés publiques, de même qu’il porte préjudice à la stabilité dans le pays », souligne le communiqué. Après avoir invité le parquet et les services de sécurité concernés à désigner « les coupables et les instigateurs » de cette agression, le bloc Hariri a rendu hommage à l’attitude adoptée par le bureau de la Chambre « qui a estimé, à juste titre, que le Parlement dans son ensemble est concerné par cette affaire ». L’ancien ministre et député Issam Naaman a souligné que l’incident de Bteghrine reflète « l’érosion du rôle, du prestige et de l’autorité de l’État, du fait que la classe politique a étendu son contrôle sur la scène locale de manière à prendre la place de l’État ». Pour M. Naaman, cette affaire apporte la preuve que « le système politique ne bénéficie d’aucune légitimité, en raison, notamment, de l’adoption d’une loi électorale inéquitable et rétrograde ».
Enfin, M. Ibrahim Kanaan, président du Centre libanais d’études juridiques et économiques, a souligné, dans un communiqué, que l’incident de Bteghrine « n’est pas surprenant dans la mesure où il s’inscrit dans le sillage des agissements qui ont marqué les années de guerre et dans le prolongement de la logique des mini-États et des principautés ». « Cette affaire, a ajouté M. Kanaan, met en relief à quel point l’intérêt public n’est perçu que sous l’angle de l’intérêt privé et à quel point certaines parties font fi des droits de l’homme les plus élémentaires. » En conclusion, M. Kanaan a souligné la nécessité d’un changement « à l’échelle de tout le pays ».
De nouvelles réactions ont été enregistrées hier après l’incident de Bteghrine, plusieurs personnalités ayant condamné sans détour l’agression perpétrée samedi par les caïds de Michel Murr contre les pôles du Rassemblement de Kornet Chehwane.Le bloc parlementaire du Premier ministre, Rafic Hariri, a consacré sa réunion d’hier à cette affaire. Le communiqué publié...