N’en déplaise à M. Michel Murr, l’incident de Bteghrine ne constitue nullement, de par sa signification et ses retombées, un fait divers anodin. Visiblement embarrassé par les faits accablants qui le condamnent, l’ancien vice-Premier ministre continue de pratiquer la politique de l’autruche dans cette affaire, affirmant que le pays est confronté à des problèmes « beaucoup plus importants que tout le tapage » fait autour de cet incident. À l’entendre, il ne s’est presque rien passé samedi dernier à Bteghrine. Pourtant, le procureur général de la République, Adnane Addoum, a mis aux arrêts hier soir cinq éléments des FSI, dont un colonel, accusés d’avoir omis de nombreux faits dans le procès-verbal de l’enquête préliminaire, dans le but évident de fausser l’instruction. Cette mesure illustre à quel point M. Michel Murr a réussi à noyauter certains services étatiques, notamment au sein des FSI et du ministère de l’Intérieur. De quoi apporter de l’eau au moulin du rassemblement de Kornet Chehwane qui a appelé hier les Libanais à se concerter et à réfléchir à un « pouvoir de substitution », cette tâche devant être assumée non seulement par l’opposition, mais aussi par la société civile et même par certains loyalistes « capables de se remettre en cause ».
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N’en déplaise à M. Michel Murr, l’incident de Bteghrine ne constitue nullement, de par sa signification et ses retombées, un fait divers anodin. Visiblement embarrassé par les faits accablants qui le condamnent, l’ancien vice-Premier ministre continue de pratiquer la politique de l’autruche dans cette affaire, affirmant que le pays est confronté à des problèmes «...
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