Religion Le synode arménien-catholique invite l’État à profiter du potentiel de la communauté (photo)

Le deuxième synode de la communauté arménienne-catholique a clôturé hier ses travaux au terme de quatre jours de réunions qui se sont tenues au couvent de Bzommar, dans le Kesrouan, en présence des évêques, des prêtres et de délégués laïcs représentant 24 pays. Les travaux du synode ont porté sur les thèmes suivants : les arméniens-catholiques au Liban; l’église arménienne-catholique face aux défis de la mondialisation; les jeunes et l’Église ; les relations du clergé avec les laïcs.
Le communiqué publié à l’issue du synode aborde succinctement ces thèmes. En ce qui concerne la présence des arméniens-catholiques au Liban, le document met l’accent sur « le rôle positif joué par la communauté depuis 1749, dans le cadre de la diversité qui caractérise le tissu social au Liban ». « Les participants au synode, ajoute le communiqué, remercient l’État libanais pour l’intérêt qu’il porte aux affaires de la communauté. Ils expriment le souhait que les liens entre la communauté et l’État puissent se concrétiser de manière à profiter des potentialités de la communauté sur le plan du renforcement de la coexistence et du développement de la société libanaise. »
Après avoir souligné que les responsables devraient aider la communauté dans sa lutte contre l’exode des jeunes, le communiqué évoque les défis de la mondialisation auxquels est confrontée l’Église arménienne-catholique. «Nous devons faire prendre conscience aux jeunes de la nécessité de préserver la langue et la culture arméniennes face aux dangers de la mondialisation, laquelle constitue une sérieuse menace pour les nationalismes et leurs particularismes », souligne le communiqué.
En conclusion, le document déplore l’exode grandissant des jeunes qui se manifeste dans les pays du Moyen-Orient, et plus particulièrement au Liban.