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Vague de réprobation à Beyrouth après l’attentat de Najaf

L’assassinat de l’ayatollah Mohammed Baqer Hakim, dans un attentat à la voiture piégée à Najaf, qui a fait des centaines de victimes, tuées ou blessés, « vise l’unité des musulmans », a estimé hier à Beyrouth l’uléma Mohammed Hussein Fadlallah, une des références du chiisme.
« Nous considérons qu’il s’agit d’une opération terroriste barbare dirigée contre l’islam et l’unité des musulmans », a déclaré cheikh Fadlallah dans un communiqué.
« Sa mort dans ces conditions difficiles, notamment dans l’Irak blessé, constitue une perte énorme à plus d’un égard », a ajouté le dignitaire qui a passé de nombreuses années de sa vie dans la ville sainte chiite de Najaf (175 km au sud de Bagdad).
De son côté, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a estimé, dans une déclaration, que l’attentat qui a coûté la vie à l’ayatollah Hakim « va réveiller l’esprit de la révolution et de la colère » en Irak et donnera aux Irakiens « suffisamment de conscience pour être en mesure d’affronter les périls qui les menacent et de vaincre les criminels et les traîtres » à l’origine de l’attentat. Sayyed Nasrallah n’a toutefois pas identifié ces derniers.
Il a souligné que « l’unité du peuple irakien et sa détermination » lui permettront de « sauver son pays opprimé et occupé des mains de tous les tyrans ».
En soirée, le Hezbollah a annoncé qu’une cérémonie funèbre sera organisée dans la banlieue sud de Beyrouth lundi soir en mémoire des victimes de l’attentat de Najaf.
La cérémonie sera clôturée par un discours que prononcera sayyed Nasrallah.
Le Conseil supérieur chiite a, pour sa part, « vivement condamné ce massacre perpétré par des terroristes et des criminels ».
Le CSC a ajouté, dans un communiqué, que cet attentat est d’autant plus grave qu’il « vise un lieu saint ».
L’attentat de Najaf a également été stigmatisé par le ministre de l’Information, Michel Samaha. Ce dernier a qualifié le massacre d’« action terroriste mise en œuvre dans le cadre d’une politique visant à créer un chaos total et décidée par les centres de pouvoirs extrémistes en Irak et au Proche-Orient ».
Pour M. Samaha, cet attentat a « pour objectif de faire obstacle au retour au calme et à la stabilité et d’empêcher que les Irakiens, toutes tendances confondues, puissent exercer leur légitime souveraineté ».
L’assassinat de l’ayatollah Mohammed Baqer Hakim, dans un attentat à la voiture piégée à Najaf, qui a fait des centaines de victimes, tuées ou blessés, « vise l’unité des musulmans », a estimé hier à Beyrouth l’uléma Mohammed Hussein Fadlallah, une des références du chiisme.« Nous considérons qu’il s’agit d’une opération terroriste barbare dirigée contre...