La galerie Chahine expose, simultanément, dans ses locaux (rue Mme Curie) et au Spa de l’hôtel Phoenicia, plus d’une centaine d’œuvres de quelque trente jeunes artistes. Les personnes intéressées peuvent se rendre indifféremment à la galerie ou à l’hôtel, chaque salle présentant un minimum de deux toiles de chacun des peintres participants.
Bien sûr il y a les peintres-maison, ceux qui reviennent chaque année avec leurs lots de nouvelles toiles, comme Choucrallah Fattouh (abstraction lyrique) Mona Nahleh (silhouettes longitudinales qui semblent émerger de nulle part) Yolande Naufal (tableaux naïfs), Jacqueline Jabre ou Malek Hamzi (aquarellistes)... On notera parmi eux des pinceaux confirmés, à l’instar également de Véra Mokbel, de Raouf Rifaï ou de Lotti Adaïmi.
De nouveaux-venus
Mais il y a cette fois un bouquet de tout nouveaux talents, aux œuvres d’inégales factures certes mais dans l’ensemble assez intéressantes. On relève ainsi le surréalisme abstrait de Diana Zeineddine el-Horani, qui trace, au couteau, des silhouettes de dragons que l’on devine à travers la surface pâteuse traitée dans un intense camaïeu de bleu. Les nus et les figures de femmes évanescentes de Hagop Kevorkian, un tout frais artiste complètement autodidacte. Les éloquents portraits de femmes de Ghada Rizk, en grands formats et aux figures très stylisées. Les tableaux pleins de gouaille et de couleurs de Georgine Haddad Anaissi. Les fleurs aux « expressions très humaines » de Léa Morcos Achkar, les paysages bleus de Maha Chkaiban, les verdoyances exubérantes de Zeina el-Fakhry ou encore les marines lisses de Fadwa Zbib. La liste est bien sûr loin d’être exhaustive.
Cette exposition, qui se tient à Beyrouth jusqu’au 15 septembre, doit ensuite être présentée à Paris d’ici à décembre prochain (la date exacte n’a pas encore été fixée). « Le ministère français du Tourisme nous a promis une spacieuse salle rue du Faubourg Saint-Honoré », indique Richard Chahine, l’instigateur de cet accrochage, qui bénéficie également de la collaboration d’Air France. « À l’issue de l’accrochage à Paris, nous prévoyons un passage par le musée Charles Péguy à Orléans et une vente aux enchères à Drouot », poursuit M Chahine. Un programme chargé, auquel s’attelle avec enthousiasme ce galeriste connu pour son action en faveur de la promotion des jeunes artistes libanais de talent. À l’intérieur comme au-delà des frontières du pays du Cèdre.
Z.Z.
Bien sûr il y a les peintres-maison, ceux qui reviennent chaque année avec leurs lots de nouvelles toiles, comme Choucrallah Fattouh (abstraction lyrique) Mona Nahleh (silhouettes longitudinales qui semblent émerger de nulle part) Yolande Naufal (tableaux naïfs), Jacqueline Jabre ou Malek Hamzi (aquarellistes)... On notera parmi eux des pinceaux confirmés, à l’instar également de Véra Mokbel, de Raouf Rifaï ou de Lotti Adaïmi.
De nouveaux-venus
Mais il y a cette fois un bouquet de tout nouveaux talents, aux œuvres d’inégales factures certes mais dans l’ensemble assez intéressantes. On relève ainsi le surréalisme abstrait de Diana Zeineddine el-Horani, qui trace, au couteau, des silhouettes de dragons que l’on devine à travers la surface pâteuse traitée dans un intense camaïeu de bleu. Les nus et les figures de femmes évanescentes de Hagop Kevorkian, un tout frais artiste complètement autodidacte. Les éloquents portraits de femmes de Ghada Rizk, en grands formats et aux figures très stylisées. Les tableaux pleins de gouaille et de couleurs de Georgine Haddad Anaissi. Les fleurs aux « expressions très humaines » de Léa Morcos Achkar, les paysages bleus de Maha Chkaiban, les verdoyances exubérantes de Zeina el-Fakhry ou encore les marines lisses de Fadwa Zbib. La liste est bien sûr loin d’être exhaustive.
Cette exposition, qui se tient à Beyrouth jusqu’au 15 septembre, doit ensuite être présentée à Paris d’ici à décembre prochain (la date exacte n’a pas encore été fixée). « Le ministère français du Tourisme nous a promis une spacieuse salle rue du Faubourg Saint-Honoré », indique Richard Chahine, l’instigateur de cet accrochage, qui bénéficie également de la collaboration d’Air France. « À l’issue de l’accrochage à Paris, nous prévoyons un passage par le musée Charles Péguy à Orléans et une vente aux enchères à Drouot », poursuit M Chahine. Un programme chargé, auquel s’attelle avec enthousiasme ce galeriste connu pour son action en faveur de la promotion des jeunes artistes libanais de talent. À l’intérieur comme au-delà des frontières du pays du Cèdre.
Z.Z.
La galerie Chahine expose, simultanément, dans ses locaux (rue Mme Curie) et au Spa de l’hôtel Phoenicia, plus d’une centaine d’œuvres de quelque trente jeunes artistes. Les personnes intéressées peuvent se rendre indifféremment à la galerie ou à l’hôtel, chaque salle présentant un minimum de deux toiles de chacun des peintres participants. Bien sûr il y a les...
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