L’inconscience des conducteurs(trices) roulant un dimanche après-midi à tombeau ouvert en plein centre-ville est décidément une maladie bien contagieuse (à quand les contraventions pour ceux qui dépassent les 50 km/h – lesquelles contraventions renfloueraient les caisses de l’État bien plus vite et bien plus efficacement que n’importe quelles taxes ?).
Tout aussi désastreuse, sinon plus : la négligence de l’État. Il y a quelques semaines à peine, le carrefour Kantari avait connu un autre accident, et un élément des forces de l’ordre présent à l’époque sur les lieux avait tenu ces propos : « Mon travail est de coller des PV aux contrevenants. Mais comme les feux de signalisation n’ont pas été réparés depuis je ne sais quand, je suis parfois obligé de jouer aux agents de la circulation, sous un soleil de plomb. Pourtant, j’ai supplié les autorités concernées de faire réparer ces feux. Rien n’a été fait. »
Qu’est-ce qu’elles attendent, ces autorités concernées – municipalité, mohafazat, ministères de l’Intérieur, des Transports, etc. ? Une hécatombe ? Même là, elles risquent fort de ne pas bouger. C’est effectivement à désespérer.
Z.M.
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
Frontière terrestre libano-israélienne : où en sommes-nous ?