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Liban-Israël - Le n° 1 du parti intégriste appuie la réforme, « à condition qu’elle puisse se poursuivre » Le dossier des prisonniers « prochainement résolu » avec l’État hébreu, assure Nasrallah

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a fait état avant-hier samedi de progrès dans les négociations indirectes entre le parti intégriste et Israël sur le dossier des prisonniers, et a assuré que celui-ci serait « prochainement résolu ».
« Je vous assure que ce dossier avance à grands pas, qu’il va se terminer et être résolu prochainement », a-t-il déclaré, au cours d’un discours prononcé au Hermel à l’occasion de l’inauguration d’un hôpital du Hezbollah. Hassan Nasrallah s’est abstenu de toute autre précision, en déplorant la « manière humiliante » dont les médias traitent ce sujet, faisant selon lui peu de cas du « caractère humanitaire » de l’initiative de son mouvement, qui a proposé l’échange des prisonniers.
Le secrétaire général du Hezbollah avait annoncé lundi que les négociations avec Israël sur le dossier des prisonniers allaient commencer prochainement. « Certains contacts ont déjà débuté et les négociations seront lancées prochainement. Nous attendons de voir, grâce à cette médiation, une fin heureuse à cette affaire », avait-il indiqué en se référant à la médiation de l’Allemagne dans un éventuel échange de prisonniers entre les deux parties. Des responsables israéliens, cités par les médias de l’État hébreu et rapportés par l’AFP, avaient confirmé vingt-quatre heures plus tard la reprise des contacts sur ce dossier. La seconde chaîne de télévision israélienne avait notamment indiqué qu’un envoyé spécial allemand s’était rendu début août en Israël et au Liban, où il s’est entretenu avec des chefs du parti intégriste.
Rappelons que le Hezbollah détient depuis octobre 2000 quatre Israéliens. Trois d’entre eux sont des militaires capturés dans le secteur des fermes de Chebaa et présumés morts par Israël. Le Hezbollah détient en outre Elhanan Tenenbaum, présenté par l’État hébreu comme un homme d’affaires et par le Hezbollah comme un agent des services de renseignements israéliens. De son côté, Israël détient une vingtaine de Libanais, dont deux dirigeants intégristes, Abdel-Karim Obeid et Moustapha Dirani, enlevés par Israël au Liban respectivement en 1989 et en 1994.

Oui aux réformes
Sur un autre plan, Hassan Nasrallah – et toujours dans le cadre de son discours inaugural au Hermel – a assuré que son mouvement « n’a jamais pensé une seule seconde se substituer à l’État, même lorsque l’État n’existait pas ». Et après un hommage appuyé au président de la République, il a appelé à la création de conseils municipaux là où il n’en n’existe pas encore, et qui « assumeraient une petite partie des responsabilités ». Abordant le dossier de l’heure – les réformes –, il a refusé tout nouvel impôt, soulignant qu’il y avait « de nombreuses solutions » aux problèmes liés à l’électricité autres que l’augmentation des taxes, notamment la TVA, ou le relèvement des tarifs. « Nous appuyons la politique de réforme jusqu’au bout. Il vaut mieux assainir deux ou trois ministères que de laisser la corruption continuer à régner partout », a-t-il dit, mettant en garde contre l’interruption de cette politique réformatrice. « Sinon, c’est la ruine du pays », a-t-il conclu.
Quant au député du bloc Hezbollah, Abdallah Cassir, il a souligné, dans un discours prononcé à Khiam (Liban-Sud), que la réforme ne pourrait réussir que si la mentalité des responsables « changeait ».
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a fait état avant-hier samedi de progrès dans les négociations indirectes entre le parti intégriste et Israël sur le dossier des prisonniers, et a assuré que celui-ci serait « prochainement résolu ».« Je vous assure que ce dossier avance à grands pas, qu’il va se terminer et être résolu prochainement », a-t-il...