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Opposition Réquisitoire de Moawad contre le pouvoir et « la culture de la corruption »


«Le pouvoir au Liban est négligent, il a renoncé à jouer son rôle et manque à tous ses devoirs, à l’heure où la dette publique atteint des chiffres astronomiques – 33 milliards de dollars. Le pouvoir s’amuse avec les petits calculs personnels, s’enfonce dans le clientélisme, le gaspillage, la corruption... ». Le réquisitoire de Nayla Moawad contre le pouvoir en place est sans concessions, et la députée de Zghorta enfonce le clou en racontant un épisode d’un feuilleton local qu’elle a vu la veille. Et qui met en scène deux jeunes Libanais « assoiffés de paix civile », désolés par « les divisions confessionnelles de plus en plus présentes, notamment au sein de la jeunesse », désolés par « l’incapacité – ou le non-vouloir – de l’État à construire une société solidaire et soudée », unanimes pour reconnaître que « tout les pousse à émigrer et à éviter le service militaire – surtout le chômage »... « Combien de fois avions-nous mis en garde contre tout cela ? Combien de fois avions-nous ressassé tout cela ? Et voilà où nous en sommes aujourd’hui ! » s’est exclamé la députée du Liban-Nord.
Nayla Moawad a ensuite martelé son refus catégorique de toute logique qui conforterait « la culture de la corruption », dénonçant sans ambages les « détournements de fonds publics », ainsi que la volonté de « soumettre les Libanais et de réquisitionner leur décision ». La dame du Nord s’exprimait à l’occasion du dîner annuel de la fondation René Moawad à Ehden, auquel assistaient, entre autres, l’ancien Premier ministre Omar Karamé, les députés Farès Souhaid, Mansour Ghanem el-Bone, Salah Honein et Mohammed Safadi.
«Le pouvoir au Liban est négligent, il a renoncé à jouer son rôle et manque à tous ses devoirs, à l’heure où la dette publique atteint des chiffres astronomiques – 33 milliards de dollars. Le pouvoir s’amuse avec les petits calculs personnels, s’enfonce dans le clientélisme, le gaspillage, la corruption... ». Le réquisitoire de Nayla Moawad contre le pouvoir en place...