Comme n’importe quel personnage public, Nohad Naufal, président de la municipalité de Zouk, peut avoir des différends avec des adversaires politiques ou autres, et ses initiatives peuvent déplaire à certains de ses administrés, c’est évident, sinon il serait un saint. Mais cet édile veille au moins à la bonne gestion de sa localité devenue un havre pour bien de Libanais à la recherche d’un dépaysement et d’une détente. Le fameux slogan « Souriez, vous êtes à Zouk » n’est pas gratuit, et la localité arrache un sourire aux plus grincheux des passants ou des promeneurs, tant ses rues et ses souks sont propres, coquets et accueillants.
Est-il si difficile de bien faire dans les municipalités ? Oui, lorsque les présidents de ces administrations sont les obligés de politiciens politicards qui font dans le service particulier aux dépens de la collectivité. Et ils sont nombreux dans ce cas. Car gérer une municipalité, c’est comme gérer un pays. Il faut une vision, un programme, la volonté et le courage de les mettre en application envers et contre tous les compromis, interventions et autres improvisations. Et le pays est, lui, la somme des régions et des localités.
L’élégance est une culture en soi. Et c’est le détail qui fait les belles choses.
Zouk l’a compris.
Maria CHAKHTOURA
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