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Justice Solide réclame la libération immédiate de Mohammed Moghrabi

L’association de défense des droits de l’homme Solide (Soutien aux Libanais en détention et en exil) a réclamé hier la libération de l’avocat Mohammed Moghrabi, arrêté le 8 août pour « usurpation du titre d’avocat ».
Solide a estimé que l’affaire Moghrabi constitue « une violation flagrante des droits les plus élémentaires de l’être humain, notamment en ce qui concerne son droit à un procès équitable devant la justice, loin de l’arrestation arbitraire dont il fait l’objet ». « Il s’agit d’une tentative de le détruire professionnellement en lui imputant des accusations, par le biais de déclarations politiques et médiatiques qui sont en porte à faux avec les principes du droit », notamment celui selon lequel l’accusé est innocent jusqu’à preuve du contraire, a poursuivi l’ONG.
Citant des associations internationales de défense des droits de l’homme, à l’instar de Human Rights Watch et Amnesty International, qui ont pris position en faveur de la libération de M. Moghrabi, Solide a estimé que l’arrestation de l’avocat est « illégale ». « C’est une affaire politique », a souligné l’association. « Plusieurs juristes libanais, à l’instar de Me Edmond Naïm ou du député Ghassan Moukheiber, ont affirmé que la détention préventive de Me Moghrabi constitue une grande erreur qu’il est nécessaire de rectifier », a poursuivi Solide.
« Mettez de côté vos sentiments personnels envers la personne de Mohammed Moghrabi. N’acceptez pas que le Liban devienne un régime totalitaire qui craint la liberté d’opinion et d’expression et qui ne peut tolérer un avis contraire », a ajouté Solide, en appelant à la libération immédiate de l’avocat.
Amnesty International avait jugé l’arrestation de Moghrabi « arbitraire », et avait appelé à sa « libération immédiate en sa qualité de prisonnier de conscience ». Human Rights Watch avait également dénoncé l’arrestation de l’avocat, qui « a constamment dénoncé avec courage la répression syrienne au Liban et la corruption au sein du corps judiciaire ».
D’autres associations de défense des droits de l’homme ont également réclamé la libération de l’avocat, à l’instar de Solida, la Fondation des droits de l’homme et du droit humanitaire, les Nouveaux droits de l’homme-France et Mirsad.
L’association de défense des droits de l’homme Solide (Soutien aux Libanais en détention et en exil) a réclamé hier la libération de l’avocat Mohammed Moghrabi, arrêté le 8 août pour « usurpation du titre d’avocat ».Solide a estimé que l’affaire Moghrabi constitue « une violation flagrante des droits les plus élémentaires de l’être humain, notamment en ce qui...