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La réforme administrative continue d’alimenter les réactions

Plusieurs jours sont passés depuis que le chef de l’État, Émile Lahoud, a décidé de mettre en marche la réforme administrative, et les réactions continuent de se multiplier.
Ainsi, le ministre des Travaux publics et des Transports, Négib Mikati, a estimé que cette réforme avait besoin de la réunion de deux conditions pour qu’elle puisse être réellement efficace et productive. Il faut, d’abord, que toutes les institutions de l’État veuillent bien améliorer leurs performances, se développer, maîtriser le gaspillage, rationaliser les dépenses et être en harmonie avec les véritables besoins des citoyens ; il faut, ensuite, que les Libanais eux-mêmes soient unanimes sur la nécessité et l’urgence du changement, pour qu’ils puissent de nouveau vivre la croissance politique, économique et sociale de leur pays.
Et après avoir souligné que des solutions partielles ne pourraient mener qu’à des mesures réformatrices conjoncturelles et imparfaites, Négib Mikati a mis en garde contre ceux qui abondent dans des panégyriques proréformes alors que l’histoire récente a montré à quel point leur pratique du pouvoir a nui aux capacités du pays. Il a enfin estimé, au sujet du dossier de l’électricité, que l’utilisation de l’armée et des FSI pour assurer le bon déroulement de l’opération antifraude est « une étape importante parmi tant d’autres qu’il faudrait absolument adopter » pour arriver à sortir l’EDL de sa mouise.
Pour sa part, le député du Chouf, Nehmé Tohmé – qui s’est félicité de la visite de Walid Joumblatt à Dimane –, a relevé la nécessité d’aller de l’avant dans l’opération de réforme initiée il y a quelques jours, mais à condition qu’elle ne soit ni sélective ni vindicative ou vengeresse. Sachant que pour lui cette réforme est « le seul moyen de mettre un terme au gaspillage, aux pistons et au clientélisme ».
Quant au Parti national libéral (PNL) de Dory Chamoun, il a estimé, dans un communiqué publié hier, qu’aucune réforme administrative ne serait possible sans une réforme politique qui commencerait par « la levée de l’hégémonie syrienne sur le pays ». Ainsi, le Liban pourrait retrouver sa souveraineté, son indépendance, sa libre décision, ainsi que l’indépendance de sa justice et le souci de toutes les forces et parties concernées de ne plus assurer la moindre couverture aux contrevenants, ni leur donner le moindre prétexte – confessionnel, sectaire ou clientéliste soit-il.
Enfin, le Hezbollah, par la voix du président de son bureau politique, a appuyé l’initiative du chef de l’État, tant en ce qui concerne la réforme en général que le dossier de l’électricité en particulier. « Nous sommes prêts à collaborer pour en assurer la réussite », a souligné Ibrahim Amine el-Sayyed.
Plusieurs jours sont passés depuis que le chef de l’État, Émile Lahoud, a décidé de mettre en marche la réforme administrative, et les réactions continuent de se multiplier.Ainsi, le ministre des Travaux publics et des Transports, Négib Mikati, a estimé que cette réforme avait besoin de la réunion de deux conditions pour qu’elle puisse être réellement efficace et...