RÉFORME ADMINISTRATIVE - Le chef de l’État est déterminé à aller jusqu’au bout Lahoud prêt à dénoncer publiquement les récalcitrants

L’EDL est un test et il prouvera aux Libanais l’étendue de la détermination du chef de l’État à mener à bien la réforme administrative. Selon ses visiteurs, le général Émile Lahoud n’a pas l’intention de rééditer l’expérience de 1998 et la campagne contre la corruption se fera par étapes, un dossier après l’autre, pour éviter le piège des dizaines d’affaires menées de front et dont aucune finalement n’aboutit. Toujours selon ses visiteurs, le chef de l’État n’est pas mû par un désir de vengeance et encore moins dans la perspective d’une éventuelle reconduction de son mandat, car, dans ce cas, il aurait cherché à ménager les différents pôles d’influence, au lieu de leur déclarer la guerre.
Selon lui, il faut réagir pour éviter que les jeunes qui sont encore au Liban ne prennent à leur tour le chemin de l’émigration.
Le chef de l’État serait conscient que certains appuient la campagne par conviction, d’autres pour suivre le courant, mais que d’autres encore chercheront à l’entraver. Et selon ses proches, il serait prêt à les dénoncer publiquement.
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