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Actualités

ALLERGIE – Rougeurs, démangeaisons, œdèmes, fièvre… Les piqûres d’insectes, phobie des vacanciers(PHOTOS)



D’aucuns estiment que l’été est gênant à plus d’un niveau. En plus de la touffeur, de la lassitude et de la sudation qu’elle entraîne, la saison chaude amène également les insectes, dont les piqûres poussent un grand nombre de gens à fuir les espaces découverts. Si vous êtes sensibles à ces bestioles et que, lors d’une aventure en pleine nature, ces petits animaux se déchaînent, voici de quoi vous aider à identifier les lésions cutanées et à traiter sur place celles qui sont bénignes.

Bourdons, chenilles, abeilles, guêpes, araignées, mille-pattes, poux, frelons, ouates… la famille des insectes est grande (pouvant atteindre un million d’espèces) et la réaction à leurs piqûres peut être bénigne ou grave selon la sensibilisation de la personne qui en est victime. Certaines piqûres sont nocives, comme celles des abeilles, des scorpions, des araignées, d’autres sont désagréables, telles que les piqûres de moustiques, de puces et de poux.
« Au Liban, en général, les lésions cutanées peuvent être traitées chez soi, car les animaux rencontrés ne sont pas aussi dangereux que ceux de certains pays tropicaux, explique le Dr Carla Irani, médecin interne, allergologue, immunologue et spécialiste en maladie asthmatique. Il suffit de rincer l’endroit de la piqûre à l’eau et la réaction disparaît spontanément dans les jours qui suivent. Il est également possible d’appliquer des corticoïdes locaux. La réaction pourrait cependant augmenter chez les personnes allergiques entraînant un œdème accompagné d’une douleur intense, d’un changement de la couleur de la peau et parfois même d’une fièvre. À ce moment-là, il faudrait consulter un médecin. »
« La réaction cutanée lors d’une piqûre est provoquée par le venin du dard des hyménoptères qui s’implante dans la peau ou par le liquide salivaire des moustiques, poursuit-elle. Les personnes qui habitent en montagne, les agriculteurs et les apiculteurs sont en général plus exposés à ce genre d’accidents. »

Caractéristiques et réactions
aux piqûres
Pour reconnaître la piqûre d’insectes, le Dr Irani souligne qu’il faut surtout se rappeler les circonstances et le lieu où l’on était lors de l’incident, sachant qu’en cette période de l’année les bourdons sont abondants. On les retrouve notamment près des déchets alimentaires. Les lésions cutanées varient toutefois selon l’espèce et la prédisposition allergique des personnes :
• Hyménoptères (abeille, bourdon, frelon et guêpe) : la réaction à leur piqûre est plutôt d’ordre allergique. Dans la majorité des cas, elle est bénigne, localisée et se manifeste par une rougeur et par l’apparition d’une papule centrée sur le dard qui reste implanté dans la peau suite à la piqûre. L’insecte meurt peu après. Dans certains cas, la lésion peut s’étendre sur une surface plus large de la peau. Le meilleur traitement alors consiste à appliquer des corticoïdes locaux et prendre des antihistaminiques par voie orale.
Des réactions plus sévères peuvent résulter des piqûres multiples des hyménoptères ainsi que de la localisation de la piqûre (injection intravasculaire du venin, piqûre dans la bouche). Ainsi, des œdèmes généralisés peuvent apparaître donnant lieu à une fièvre, une hypotension et parfois même une perte de conscience. « Il faudrait, dans ces cas, consulter un spécialiste pour faire les tests cutanés appropriés et se faire vacciner, insiste le Dr Irani. Les personnes à risque, principalement les apiculteurs et les agriculteurs, doivent être vigilantes sur ce point, sachant que les personnes asthmatiques ne sont nécessairement pas allergiques aux piqûres d’insectes. »
Et d’ajouter : « Si l’aiguillon est visible, il faudrait l’enlever avec une pince à épiler. Mais attention d’écraser le réservoir à venin de l’insecte et de l’inoculer dans la peau, car on risque de diffuser le venin dans l’organisme. »
• Araignées : un bouton noir est visible à l’emplacement de la piqûre, qui est généralement toxique. Le venin sécrété par cette espèce est semblable à celui des serpents, mais la quantité introduite par la piqûre reste minime. D’ailleurs, les araignées trouvées au Liban ne sont pas nocives. Si le tentacule de l’araignée est visible, il faudrait l’enlever. Dans le cas contraire, il est conseillé de s’adresser à un médecin.
• Chenilles : le contact direct ou indirect avec les poils de certaines chenilles (les processionnaires du chêne en particulier) peut provoquer des papules rouges ou des conjonctivites aiguës. Les chenilles rencontrées sur les pins sont inoffensifs. Il suffit de ne pas les attaquer, pour qu’ils nous laissent tranquilles.
• Tiques : appartenant à la famille des acariens, ces petits insectes noirs sont dangereux. Leur morsure prend la forme d’un point blanc entouré d’une rougeur. Pour extraire les tiques enfoncées sous la peau, il ne faut pas tenter de les arracher car la tête resterait en place. Il convient de toucher l’acarien par une goutte de pétrole ou d’essence de térébenthine.
• Poux : ces petits insectes, qui attaquent surtout les enfants et les personnes malpropres, élisent domicile dans les cheveux, la région pubienne et inguinale, la poitrine, les aisselles et même les cils. Leurs piqûres entraînent un prurit et des lésions de grattage. Il faut noter qu’ils apparaissent par épidémies et qu’ils sont traités par des shampooings spéciaux.
• Fourmis : leur piqûre entraîne une réaction peu sévère.
• Moustiques : leur réaction est connue. Mais chez les personnes prédisposées et chez les enfants, elles peuvent entraîner de fortes lésions accompagnées de démangeaisons. Elles peuvent même s’infecter.
Quelle que soit l’espèce qui vous a piqué, si vous avez des antécédents ou si la réaction à la piqûre ne diminue pas au bout de vingt-quatre heures, il faudrait consulter un spécialiste.

Nada MERHI

Les méduses du Liban sont moins inoffensives

En plus du grand air, c’est la mer qui réserve au baigneur de mauvaises surprises. Les méduses, tant redoutées, sont nombreuses notamment au cours des mois d’août et de septembre. « La réaction à la piqûre des méduses n’est pas en général de type allergique mais pourrait l’être (hypersensibilité retardée), explique le Dr Carla Irani. Il s’agit plutôt d’une réaction toxique au venin de la méduse qui est libéré au moment de la piqûre. »
Quand elle a peur, la méduse lâche dan l’eau une substance chimique qui provoque des démangeaisons au contact de la peau. Mais cette substance est vite diluée dans l’eau. Parfois même, les tentacules se rompent et flottent dans l’eau, risquant de toucher les baigneurs.
« Les méduses qu’on retrouve dans la mer libanaise ne sont pas dangereuses comme celles qui existent au Japon, en Asie et en Europe, poursuit le Dr Irani. La réaction à leur piqûre est bénigne et en général localisée. Néanmoins, elle peut entraîner chez les personnes prédisposées des réactions allergiques. »
Le traitement immédiat de la piqûre de méduse consiste à :
– rincer abondamment la lésion à l’eau fraîche ;
– appliquer sur la lésion de l’eau vinaigrée ;
– enlever les poils et les tentacules s’ils sont visibles sur la peau ;
– employer des corticoïdes locaux si la réaction est du type hypersensible : une dermatite (rougeur avec présence de vésicules, accompagnée de fortes démangeaisons), à titre d’exemple ;
– utiliser des corticoïdes généraux, dans les cas sévères, sur avis d’un spécialiste.

ANTI-INFLAMMATOIRES
Les inhibiteurs de la Cox-2 :
une nouvelle classe tolérée par l’estomac

Depuis près de quatre décennies, les anti-inflammatoires non stéroïdiens-AINS (qui ne contiennent pas de cortisone) ont prouvé leur efficacité dans le traitement des maladies rhumatismales, notamment de l’osthéoarthrite, caractérisée par une dégénérescence du cartilage au niveau des articulations. Cette maladie est la forme la plus fréquente de l’arthrite (une affection inflammatoire aiguë ou chronique qui affecte les articulations, le cartilage et les tissus conjonctifs du corps) puisqu’elle touche plus de 10 % de la population mondiale âgée de 60 ans et plus, d’après une étude publiée par l’Organisation mondiale de la santé, en 2001.
Pris en grande quantité, les AINS présentent toutefois des complications au niveau de l’estomac, causant des perforations, des ulcères gastriques et des hémorragies, selon le Dr Raymond Sayegh, chef du département de gastro-entérologie à l’Hôtel-Dieu de France. Dans certains cas, ces complications sont tellement graves qu’elles pourraient entraîner la mort du patient.
Les AINS continuent à être utilisés au Liban en grande quantité : quelque 800 000 prescriptions par an, d’après une étude effectuée par une société pharmaceutique auprès de spécialistes et de patients mis sous cette famille de médicaments. Ainsi, pour minimiser les effets secondaires des AINS, les médecins ont tendance à diminuer la dose des médicaments, réduisant ainsi du même coup leur efficacité sur la douleur, explique une pharmacienne, qui précise que les patients achètent d’autres médicaments pour diminuer leur douleur sans avoir recours à une prescription médicale. Cela a pour effet d’augmenter sévèrement les complications gastro-intestinales.

Une nouvelle génération
d’AINS
Face à ce dilemme, la question qui se pose est de savoir quel médicament prescrire pour soulager le malade. Le Dr Sayegh indique qu’une nouvelle génération de AINS, appelée inhibiteurs du Cox-2, a été introduite au marché. « Les études ont prouvé que cette classe de médicaments est efficace et ses effets secondaires sur le système gastro-intestinal sont moins nocifs », note-t-il.
Les Cox-1 et Cox-2 sont des enzymes qui inhibent l’inflammation. Les Cox-1 sont présents notamment dans les plaquettes sanguines et dans la muqueuse stomacale, tandis que les Cox-2 agissent uniquement sur l’inflammation en l’arrêtant. Pris, les AINS inhibent les Cox-1 et Cox-2 bloquant ainsi, en plus de l’inflammation, les prostaglandines présentes dans la Cox-1 et qui sont des substances protectrices de l’estomac, ce qui entraîne de graves problèmes gastriques. La nouvelle classe de médicaments inhibe uniquement l’enzyme Cox-2 sans toutefois agir sur l’estomac.
L’inconvénient que présente actuellement cette classe de médicaments est lié à son prix qui est supérieur à celui des AINS conventionnels. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, ils continuent à être administrés. Cependant, explique le Dr Sayegh, si on considère le coût indirect du traitement des effets secondaires associés aux AINS, le prix revient au même. De plus, plusieurs études internationales ont montré qu’une dose des inhibiteurs de la Cox-2 est aussi efficace que plusieurs doses journalières des AINS conventionnels.

GRANDE-BRETAGNE
Vers une fécondation in vitro
gratuite pour les couples stériles

Les couples stériles en Grande-Bretagne pourraient bientôt bénéficier d’un programme gratuit de fécondation in vitro de la part du système public de santé, a rapporté récemment le Daily Mail.
Les femmes âgées de moins de 40 ans et ne pouvant pas avoir d’enfant auraient droit à six cycles de tentatives de fécondation in vitro d’un coût total estimé à 15 000 livres sterling (24 150 dollars) par patiente, a ajouté le journal britannique.
De nouvelles directives à ce sujet établies à la suite d’un projet de rapport d’un institut gouvernemental devraient voir le jour en 2004.
Pour bénéficier de cette aide, les couples ne devront pas être obligatoirement mariés mais devront vivre une « relation stable », a poursuivi le Daily Mail. Ils devront avoir tenté de concevoir un enfant pendant au moins un an et avoir subi des examens ayant déterminé les causes de cette stérilité.
L’institut gouvernemental a fait savoir qu’aucune décision n’avait encore été prise et que les directives finales ne seraient publiées qu’en février 2004. L’article du Daily Mail n’est basé que sur un projet de dossier, a-t-il rappelé.

Les bons réflexes contre les aigreurs gastriques

Stress, repas sur le pouce, abus d’alcool ou de café. L’estomac souffre d’un tel régime et le fait savoir à sa manière. Aigreurs, brûlures, reflux dans l’œsophage, éructations, ballonnements. L’appareil digestif crie grâce...
L’alphabet des bons réflexes conseille comme palliatif:
A – Alimentation modérée et légère. À éviter: les acides (aliments et boissons), les gras (aliments, sauces, charcuterie) les fritures, les mets épicés, les tomates, le chocolat...
B – Les boissons acides ou gazeuses, le café, le chocolat, le thé, l’alcool.
M – Comme médicaments: aspirine, anti-inflammatoires, corticoïdes.
R – Repos, coucher deux heures après le dîner, surélever pour dormir le haut du corps d’une dizaine de centimètres.
S – Éviter soigneusement le stress. Rechercher le calme comme une panacée surtout après un repas.
T – Éviter le tabac, facteur d’irritation digestive.
V – Vêtements trop serrés, en particulier à la taille: à proscrire...

Le contact «maman-bébé»

Le contact «maman-bébé» est d’une importance capitale. Dans bon nombre de maternités de pays occidentaux, des mesures particulières sont prises pour favoriser un maximum de contacts. Ces mesures visent à favoriser la proximité du nouveau-né avec sa mère dès la salle de naissance. Ce qui permet au couple mère-enfant de se découvrir et de tisser des liens affectifs forts pour l’avenir. Cette proximité favorise également la mise en place de la lactation des mères qui souhaitent nourrir au sein leur bébé. Si la maman souhaite se reposer, les soignantes s’occupent pour quelques heures du nourrisson. Mais tous les biberons sont donnés par la maman.
Trop longtemps, le personnel des maternités accaparait les nouveau-nés, au risque de dévaloriser le rôle maternel. Aujourd’hui où, sur le plan psychologique, l’importance de ces premiers contacts mère-enfant est reconnue, le nourrisson est confié à sa mère aux premiers signes de faim. Cette proximité permet à tous deux de se découvrir et de nouer des liens forts pour l’avenir...


Vrai ou faux ?

• Manger une fois par jour fait maigrir et accélère la diète
Faux. Les calories consommées au quotidien jouent un rôle important dans la prise ou la perte de poids. Si on en assimile plus que les besoins caloriques de l’organisme, on va sûrement gagner du poids, même si ces calories sont prises lors d’un seul repas. De plus, si on ne mange qu’une seule fois par jour, le métabolisme basal de l’organisme (la quantité de chaleur que produit, par heure et par mètre carré de la surface du corps, un sujet à jeun et au repos) se ralentit, ce qui favorise la prise de poids. De même, l’organisme aura tendance à transformer les aliments en graisses. Sans oublier que l’heure du repas arrivée, on risque de manger plus, car on est affamé. L’idéal serait donc de répartir ses besoins caloriques quotidiens en trois repas principaux et deux snacks, tout en respectant le nombre des calories nécessaires à son organisme. Ce dernier est déterminé en fonction du sexe de l’individu, de son âge, de sa taille, de son poids et de l’activité physique qu’il mène.

• Le jus de pamplemousse pris à jeun fait maigrir
Faux. En général, tous les jus de fruits sont calorifiques et riches en sucre (fructose). Un verre de 250 ml équivaut à deux fruits. On compte le même nombre de calories dans un verre de jus de pamplemousse et de jus d’orange : près de 100 kcal. Le pamplemousse, auquel on attribue à défaut des effets magiques, est toutefois plus acide. Ainsi, il est déconseillé d’en prendre à jeun, notamment si on souffre à la base de problèmes gastriques. À l’origine de cette idée, une substance trouvée dans le pamplemousse et qui pourrait accélérer, dans une certaine limite, le processus par lequel les cellules brûlent les graisses du corps, sachant qu’à elle seule cette substance n’a aucun effet sur la perte de poids.

• Les jus peuvent remplacer les fruits
Vrai. Ils sont surtout conseillés aux personnes qui n’aiment pas les fruits. Elles pourront ainsi profiter des vitamines et minéraux contenus dans les fruits, surtout si les jus sont frais. Cependant, dès qu’on les presse, ils perdent les fibres qui sont bénéfiques à l’organisme. Pour tirer le plus d’avantages des jus de fruits, il faut être créatif et ne pas se limiter aux jus conventionnels (orange, pamplemousse, carottes, pommes). Rappelons qu’il faut consommer les jus dans les 15 à 20 minutes qui suivent la pression, sinon ils perdront leurs vitamines, surtout la vitamine C.

* Ces réponses nous ont été fournies par Carole Makhoul, diététicienne diplômée de l’Association américaine des diététiciens.

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
D’aucuns estiment que l’été est gênant à plus d’un niveau. En plus de la touffeur, de la lassitude et de la sudation qu’elle entraîne, la saison chaude amène également les insectes, dont les piqûres poussent un grand nombre de gens à fuir les espaces découverts. Si vous êtes sensibles à ces bestioles et que, lors d’une aventure en pleine nature, ces petits animaux se...